Twilight Destiny
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


† Bienvenue dans le monde de Twilight Destiny †
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Quartier de Harlem

Aller en bas 
5 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Doriannan
Agent du FBI
Doriannan


Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 26/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 29 Juil - 10:35

Ed et Charlie marchaient depuis un moment dans la rue lorsque le jeune homme lui demanda :

"Dites monsieur Thomson. Si jamais l'agent Lenner et Mackenzie s'en sont sorti... Comment feront-ils pour nous retrouver? D'ailleurs, sommes-nous loin du refuge?"

« Ce n’est pas un refuge a proprement parler … »

En effet, cela aurais été stupide d’entretenir un refuge bien caché a New York alors qu’il n’avait aucune raison de s’en servir et que, de plus, il avait sa propre maison a Brooklyn.

« … Mais un ami qui me doit quelques services pourra nous abriter un moment. C’est dans le quartier de Harlem, donc, on va devoir marcher un moment.»

Heureusement pour eux, la pluie s’était arrêtée, mais la nuit n’allait pas tarder à tomber et Ed fit accélérer le mouvement afin d’arriver avant que les gangs ne commence à sortir.
Après une bonne heure de marche, ils arrivèrent en vu de ce qu’Ed cherchait : Le garage « Snake Wheel ». Eclis, le propriétaire du garage, (et aussi le frère d’un chefs de gang important de la zone) lui devait un grand service.
Ed prit Charlie a part et lui parla a voix basse.


« Écoute-moi. On va entrer dans ce garage. Mon contact s’appel Eclis. Il a une certaine autorité ici, alors fait attention. Tu ne prononce pas un mot, ne dévisage personne. Tu reste derrière moi et tout devrait bien se passer. Ok ? »

Charlie fit signe qu’il avait compris, même si son visage trahis une certaine inquiétude. Ed essaya de prendre un air décontracté même si la tension qu’il avait ressenti toute cette journée lui nouait les muscles et s’avança vers l’entrée du garage.
C’était un garage des plus classiques. Des voitures partiellement désossées trônaient à des endroits stratégiques afin que les mécaniciens puissent travailler correctement dessus. L’odeur du cambouis, de l’huile de moteur et de l’essence flottait fortement dans l’air. La seule chose qui dérangeait quelque peu dans le paysage, c’était les mécaniciens. Tous des afro-américains aussi imposant que des armoires, tous tatoués et marqué par des cicatrices pour la plupart. Certains saisir un objet lourd et contendant a porté de main lorsque les deux compères entrèrent à l’intérieur de leur territoire.


« Salut les gars. » Fit Ed d’une voix sur. « Je cherche Eclis.
« Hey ! Le Samaritain ! Qu’est-ce que tu fous la ? Et c’est qui lui ? Tu préfère te taper les jeunot now ?»

Un noir dans la trentaine, qui pourrait passer pour une fillette niveau musculature comparé aux autres, s’approcha d’eux avec un air de loubard.

« Salut Eclis, j’aimerais te parler en privé. »
« Ca je crois pas mon pote, mes frères aussi aimeraient savoir pourquoi tu te ramène ici. »

Les mécanos s’étaient détaché de leur job et s’étaient approchés d’eux de façon a leur barrer la route de sortie. Ed vit tout de suite qu’il y avait un problème. Eclis s’approcha de lui et Ed du baisser la tête pour le regarder dans les yeux. Eclis s’adressa a lui de sa voix au perchée.

« Qu’est-ce que t’a branlé putain ! Les keufs n’arrêtent pas de passer des messages sur leurs fréquences et sur celle des taxis en te décrivant toi et le môme depuis dix minutes mec ! Plus une meuf ! Paraitrait que t’aurais tué le gros roux et plusieurs gars au FBI !»
« Crois moi, c’est très loin de la vérité. Ecoute, J’ai besoin de ton aide Eclis. J’ai des emmerdes et il faut nous cacher. »
« Ecoute moi plutôt mec, jte suis r’devable a toi et au gros pour la dernière fois, et personne ira dire qu’Eclis paie pas ses dettes mec ! Mais la, c’est une armada qui te cherche mec ! Me faudrait une bonne raison pour te laisser pleurer chez ma mère. Dis-moi c’que t’as fait pour les foutres en boule. »

Ed hésita. Il ne pouvait pas dire la vérité parce qu’il passerait pour un fou mais si il s’expliquait pas devant Eclis, il pouvait dire Adieu a sa protection et se retrouverait dans la rue, sans rien. Il allait devoir y aller au bluff.

« Que sais-tu exactement sur ce qu’il s’est passé hier soir au sixième dumbart apartment ? »

Eclis sembla perplexe.

« Des gars du gang de Ret’ se sont fait peter la gueule lors d’un bizness, et pas par nous ! Et ils sont morts de façon bizarre, comme si des gros clebs les avaient bouffés. Le plus ‘zarb, c’est que c’est arrivée a certain de nos gars aussi.»
« Est-ce que tu a entendu parler de l’opération Chaos ? »
« Non, c’est quoi ca ? »

Ed n’aimait pas mentir, mais c’est tout ce qu’il avait trouvé pour faire avaler une partie de la vérité a Eclis, sans pour autant passer pour un fou.

« C’est une opération top secrète lancée par les grands patrons du FBI Dans le but de facilité leur travail et de tester leurs nouvelles armes. Pourquoi s’embêter à trouver des preuves sur la culpabilité des gens lorsqu’on peu simplement s’en débarrasser ? C’est ce qu’ils se sont dit lorsqu’ils lancé cette idée. Eradiquer tout les membres de gangs connus ainsi que toutes personnes plus ou moins affilié dans des histoires de crimes et cela, en utilisant des chiens génétiquement modifiés en laboratoire pour faire le sale boulot. Non seulement ils se débarrassent de ceux qu’ils considèrent comme des gêneurs, mais en plus il test leur nouveaux toutous dans le but de pouvoir les utiliser dans l’avenir a plus grande échelle.»
« Qu’est-ce que tu bave mec ! Tu débloque ou quoi ? »
« Je débloque ? Moi ?»

Ed eux à peine à feindre la colère.

« MacMurson est mort tué par un de ces chiens ! Le môme et la fille ont tout vu et ils veulent les buter ! Lorsque j’ai découvert toute cette histoire, ils s’en sont prit a moi aussi en plein milieu des locaux du FBI ! Ont est dans la merde Eclis, toi comme moi ! »

Les hommes autour d’eux s’échangèrent des regards et murmurèrent entre eux.

« Putain de merde mec, t’as peté un câble grave, faut te faire soigner t’es pas bien ! »
« Quand t’ais-je jamais menti Eclis ? Pourquoi m’appel tu le Samaritain ? »
« Parce que t’as un putain de balais enfoncé dans ton cul connard ! Reste la, Jvais parler a mon frangin. »

Il fit quelque pas pour s’en aller dans son bureau et fit se tourna a moitié pour le pointer du doigt d’un air menaçant.

« Fait gaffe, t’a intérêt de lui parler vrai car si tu lui raconte que d’la merde, je te fais bouffer tes couilles !»

Eclis les laissa planté la pendant cinq minutes entouré des gros mécanos a l’air féroces. Edouard essaya de rassurer Charlie du regard, mais cela n’eu pas l’air de fonctionner. Celui-ci était blanc comme un linge.
Lorsque Eclis revient, il leur fit signe d’entrer dans le bureau ou les attendait un homme de tout autre stature. Si Eclis ressemblait plus à une racaille raté qu’a autre chose, son frère avait tout du parrain de la pègre. Son air calme et sur de lui ainsi que son regard froid et calculateur inspirait instantanément le respect. D’un geste, il congédia son petit frère qui ferma la porte en sortant. Le bureau lui-même était très bien entretenu, et une porte semblait donner sur l’intérieur du bâtiment dans lequel ils se trouvaient
Après un moment de silence qui paru durer une éternité, Il leur adressa enfin la parole.


« Je m’appel Ganfred. C’est peut être le dernier nom que vous entendrez de votre vie. Vous avez fait la bêtise de mentir à mon frère. C’est un imbécile, mais c’est mon frère, aussi vous êtes encore en vie a cette instant parce que vous lui avez évité la prison a perpétuité, mais je n’aime pas que l’on se moque de nous. Aussi, vous avez intérêt a me dire la verité. Maintenant. Tout de suite. »

Ed senti qu’il ne pourrait pas s’en sortir avec des demi-vérités face à un homme de son calibre. Aussi, il lui raconta toute l’histoire, du début a la fin, sans rien omettre. Lorsqu’il eu terminé, Ganfred le fixa longuement.

« Vous savez », dit-il au bout d’un moment « Je sais quand un homme me ment. Personne ne peut me mentir sans que je le sache. Et vous, malgré la folie de votre histoire, vous ne me mentez pas. J’apprécie cela. Sachez que vous êtes le bienvenue ici et que nous allons vous aider.»

Il appuya sur un bouton et une jeune fille de l’âge de Charlie sortie de derrière la porte du fond du bureau et les invita à les suivre. Alors que Charlie passait devant et que Ed allait traverser l’encadrure de la porte, Ganfred l’interpela. Ed se retourna, et vis que le chef de gang tenait devant lui un pendentif sur lequel était incrusté une pierre rouge sang.

« Savez-vous ce que c’est ? »
« Non, je devrais ? »

Ganfred ne répondit pas mais remis le pendentif autour de son coup.

« Allez vous reposer. Nous allons bientôt vous apporter de quoi vous nourrir. Et ne vous inquiétez pas pour vos amis. S’ils sont en vie, nous allons les retrouver. »
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMer 30 Juil - 11:34

Evidemment, ils arrivaient trop tard. La voiture était vide, mais pas depuis longtemps, vingt à trente minutes maximum. Sauf qu’il était presque impossible de les retrouver dans ce cas. Si Ed connaissait bien ces quartiers, il était certain qu’il ait déjà trouvé une planque … L’Originel ne perdit pourtant pas de temps avant de quitter les lieux. L’humain était intelligent, il avait abandonné sa voiture et tout ses objets personnels en lien avec son métier, certain que des GPS devaient s’y cacher. Paul envisagea une seconde cette éventualité sur ses propres affaires puis il se reprit. C’était impossible, il avait tout vérifié lui-même. Son seul lien avec ses employeurs restait son portable, malencontreusement laissé à sa chambre d’hôtel. Il saisit Mackenzie par le poignet et l’entraîna dans l’obscurité d’une ruelle, préférant se cacher dans un endroit aussi lugubre que d’être repéré par toutes les autorités.

« Ecoute, tout le monde doit être à vos trousses au moment même où je te parle, alors on va faire profil bas quelques temps, ok ? On est à Harlem ici, tu baisse la tête et tu ne dévisages personne. À la nuit tombée cette zone devient si dangereuse qu’un flic ne s’aventurerait ici pour rien au monde… Tu me suis ? »

Au moment même où il essayait de faire comprendre à Mackenzie que leur présence se devrait d’être la plus discrète possible, l’Originel distingua de drôles de bruits en provenance des ruelles avoisinantes. Une sorte de respiration sifflante accompagnée de chuchotements rauques. L’agent saisit son arme à feu et poussa la jeune fille derrière lui. Il l’arma le plus silencieusement possible, conscient que la créature qui les avait pris en chasse se devait d’avoir à peu près les mêmes capacités que lui. Il jeta un regard à droite, puis à gauche et tira de nouveau Mackenzie vers lui. Il la força à courir à ses côtés, mais il courrait juste assez vite pour qu’elle puisse le suivre. Le danger était bien réel, ou plutôt les dangers. Le français distinguait trois créatures Chyroptériennes les suivant à la trace sur les toits, n’ayant aucun mal à supporter son allure. Il ne cessait de changer de direction, priant pour ne pas déboucher sur un cul-de-sac. Il observai de temps à autre ses arrières, craignant d’apercevoir leurs yeux dans la pénombre. N’y tenant plus, il rangea son arme dans son fourreau et ramena Mackenzie contre lui avant de la charger dans ses bras.

« Accroche-toi bien, on est suivis. »

Il la serra contre lui, tandis que les muscles de ses jambes se tendaient de plus en plus. D’un coup, sans prévenir, il se lança à pleine vitesse dans la rue. Le vent cinglait le visage de la jeune fille, peut être qu’elle resetait jamais imaginée qu’un humain puisse courir à une telle vitesse. Il n’empêchait que cela marchait car l’Originel sentait les auras des derniers Chyroptères s’effacer peu à peu dans son dos, tandis qu’un halo bleuté suivait chacune de ses monstrueuses enjambées. Cependant, courir tête baissée dans des ruelles étroites pouvait s’avérer dangereux. Et généralement, cela aboutissait à … une collision. Cette fois-ci, la collision se fit dans une espèce d’armoire à glace qui vola dans des containers sous l’impact, tandis que Lenner ne fit que trébucher. Il se rattrapa à un escalier en métal et fut contraint de poser Mackenzie au sol sous peine de tomber. Le mastodonte commençait à peine à émerger du container que Paul avait déjà sorti son arme à feu, s’attendant à des représailles. Il pointa l’humain de son flingue lorsqu’un puissant coup le fit s’envoler de ses doigts. L’originel esquissa un bon sur le côté pour se mettre face à son nouvel adversaire. Il se massa la main, le sang coulant à flot de la blessure qu’il venait de subir. Paul se massa la main, esquissant une grimace jusqu’à ce que le sang cesse de couler, ce qui prit à peine quelques secondes. Son adversaire n’était qu’un simple humain … tenant une batte brisée vers le milieu. Il observait la main de l’Originel avec des yeux ronds de surprise.

Lenner se redressa fit craquer les doigts, vérifiant que la blessure s’était bien régénérée. Ce qui suffit à tirer un cri de panique à l’homme, certain que le coup aurait du briser le bras de l’agent. Mais l’Originel stoppa ses interrogations d’un coup de poing qui l’envoya rejoindre son compagnon dans la benne pour y rester. Au moment où Paul se retournait pour voir comment allait Mackenzie, trois sons métalliques retentirent autour de lui. Trois fusils à pompe semblant se charger … et bizarrement, les canons étaient pointés vers lui.

« Haut les mains, le junkie. » commanda le plus imposant des trois hommes.

Paul recula de quelques pas, levant timidement les mains. Il sourit à son agresseur. Peut être allait-il pouvoir se nourrir, finalement … il suffisait juste qu’il s’éloigne un peu de la scène, qu’il en emporte un et …

« Hey, les gars ! J’ai trouvé la fille ! » s’exclama un quatrième gangster, l’arme du français à la main et Mackenzie dans l‘autre.

Celui qui semblait commander pointa alors son arme vers la jeune fille, la lampe fixée dessus l‘éclaira alors. Il adressa un sourire malicieux à l’Originel, dévoilant une rangée de dents en or massif. Celui se força à taire son envie de massacre, maintenant qu’ils avaient ramené la gamine.

« Tiens donc, c’est Ganfred qui sera content … » il se tourna vers ses autres gars « appelle Eclis, et dis-lui qu’on les a trouvé. »

Il jeta un dernier regard à Paul puis revint vers Mackenzie. Vérifiant mentalement l’avis de recherche glissé par son patron. Un gars habillé bizarrement, blond et trimballant une jeune lycéenne hagarde avec lui. Certainement ça …

L’Originel, lui, ne bougeait, conscient que s’il faisait le moindre geste, le gangster n’hésiterait pas à tuer Mackenzie. Vu leur armement, ils n’appartenaient pas à un petit gang d’amateur … et on n’en arrivait pas là en jouant dans la dentelle. Paul laissa un instant ses pouvoirs affluer et se prépara à bondir sur la jeune fille pour l’enlever des griffes de ces humains. Certainement un gang de mèche avec les hommes en noir … Il ne voyait que ça, à moins que …

Un canon glacé se colle contre la tempe de Paul. Celui-ci frissonna, sachant qu’un tir à bout portant lui serait fatal. Sauver la gamine valait-il se prix là ? Peut être, mais quoi qu’il en soit, ils étaient en bien fâcheuse position. L’Originel leva les mains.

« Ok, ok pas de problèmes les gars, je coopère. Mais dites moi, pourquoi nous recherchez vous spécialement ? » négocia-t-il.

Le gros baraqué se rapprocha de lui, et de son haleine pestilentielle, il lui souffla quelques débris de son dernier repas.

« Un pote à toi est arrivé chez nous, un vieux coincé du cul avec un petit morveux. Il a parlé au boss, et voilà. Alors tu nous suis sans discuter, ok ? »

Avait-il vraiment le choix ? Si c’était vrai, tant mieux pour eux, sinon … Il y avait autant de risque de se faire descendre ici qu’en les suivant. La solution paraissait tout indiquée …

« On va pas baisser les armes, mais on est potes, hein ? » ricana le sombre individu.

Et il poussa Paul de son canon, le forçant à le devancer. D’un geste, il désigna le container défoncé à ses sous-fifres et ceux-ci ouvrirent le feu dessus. Certainement une bande rivale … mieux valait ne pas trop en savoir.

Quelques centaines de mètres plus tard, le petit groupe arriva devant un garage dont l’enseigne lumineuse peinait à éclairer le trottoir. Il répondait au nom de Snake Wheel. N’étant pas un indigène, Paul ignorait tout de cette zone et donc de ses gangs … Il fut introduit dans les lieux un canon entre les omoplates. Des jantes de toutes sortes trônaient sur les murs du garage, et les seules voitures que l’on pouvait apercevoir étaient modifiées jusqu’à leurs rétroviseurs pour affronter des courses, certainement urbaines, dévastatrices. Les autres étaient cachées sous des draps noirs, censés les protéger. Lenner et Mackenzie furent ensuite introduits dans un petit bureau dont une vitre laissait entrevoir l’intérieur. Un afro-américain baraqué et couvert de tatouages les attendait de pied ferme, ainsi que Ed et Charlie …
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Miller
Etudiant mystérieux
Charlie Miller


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 03/03/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyLun 4 Aoû - 5:50

Pendant une fraction de secondes, Charlie avait vu quelques passages de sa vie défiler devant ses yeux. Ce fut en fait au moment où les "gorilles" présents dans le garage dans lequel l'avait mené Ed s'étaient approchés d'eux l'air menaçant et avec toutes sortes d'outils dangereux dans les mains... Fort heureusement, l'agent Thomson, grâce à un sang froid que Charlie ne lui connaissait pas jusqu'à présent (c'est le cas de le dire...) réussit à convaincre son contact de l'aider en inventant une histoire rocambolesque mais qui contenait tout de même un peu de vrai.
De plus, Eclis comme tout le monde l'appelait, informa Ed et Charlie qu'ils étaient activement recherché et que régulièrement, leur description était transmise sur les différents médias, ainsi que celle de Mackenzie et de Paul Lenner, le plus grave étant que Thomson était accusé de plusieurs meurtres au sein de son agence!
Charlie quant à lui était tout pâle. Si le FBI avait transmit ces informations à toutes les autorités de la ville, cela signifiait également que ses parents et tous ses proches devaient à présent être au courant!


*Glups...*

Du coup, le jeune homme voyait s'envoler son prometteur avenir, ses études et sa carrière au FBI. Il était devenu un fugitif traqué à la fois par une mystérieuse agence d'hommes en noir possédant dans leurs rangs des monstres et toutes les autorités New-York!
En plus, il devait se réfugier chez des gens membres d'un des gangs les plus influents de la ville!


"Foutu..., je suis foutu..."

Par la suite, les deux hommes furent conduits dans un bureau situé à l'étage de l'établissement afin d'y rencontrer le patron, le boss, le grand manitou, celui qui se faisait appeler Ganfred. Et il avait la tête de l'emploi le bougre! Charlie en resta même tétanisé.
Car on ne la lui faisait pas à Ganfred et il avait tout de suite su que Ed avait menti à Eclis. Aussi, Thomson n'eut cette fois-ci d'autre choix que de raconter la vraie version de l'histoire. Leur vie en dépendait.
Ceci fait, le chef de gang réagit plutôt positivement et contre toute attente, autorisa Ed et Charlie à demeurer sous son toit et sous sa protection..., en attendant de retrouver la trace de Lenner et Mackenzie, s'ils étaient toujours vivants.

Et il ne fallut que quelques heures avant d'avoir la réponse à cette question. En effet, alors en plein milieu de leur sieste salvatrice, Ed et Charlie furent soudain réveillés en sursaut lorsque l'on frappa violemment à leur porte afin de les avertir qu'ils avaient de la visite...
Se précipitant en haut de l'escalier, Charlie fut le premier aux côtés de Ganfred lorsque soudain apparurent Paul Lenner et Mackenzie, fortement escortés.
N'en croyant pas ses yeux, Charlie ne put alors contenir sa joie et se précipita vers eux, serrant la main de l'agent français et prenant Mackenzie dans les bras.


"Oh bon dieu, je suis content de vous revoir en chair et en os! Comment avez-vous fait pour vous échapper?!"
Revenir en haut Aller en bas
Mackenzie River

Mackenzie River


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 27/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMer 13 Aoû - 12:47

Mackenzie vivait un véritable cauchemar, ne comprenant rien à rien, sauf peut-être que Lenner n'était pas tout à fait ce qu'il prétendait être. Déjà, il était impossible qu'il soit français. Les Français étaient tous des tocards, or l'agent secret venait de sauver Mackenzie à plusieurs reprises avec classe et distinction. Il semblait aussi avoir quelques particularités peu communes, en tout cas avec les humains. Les yeux de la jeune étudiante se plissèrent alors qu'elle l'observait attentivement. Très étrange, cette histoire de sang. Pouvait-on être un agent secret aussi efficace et faire de l'anémie ? Vraiment bizarre autant qu'étrange.
Elle décida de garder ses doutes pour elle alors qu'on les emmenait jusqu'en haut d'un escalier dans ce qui semblait être le repaire d'un gang. Mackenzie ressentit presque un frisson d'excitation. Voilà qui saura l'inspirer pour sa future carrière d'actrice. Elle croisa le regard de celui qui semblait être le chef et...
... se retrouva dans les bras de Charles Miller.
Mackenzie déglutit. Elle supporta ça une seconde puis écrasa violemment le pied de son gentil camarade.
- Dégage de là et bas les pattes, lui susurra-t-elle à l'oreille.
Elle le repoussa puis serra la main avec enthousiasme à Ganfred.
- Ravie de vous rencontrer, je suis Mackenzie River, étudiante en arts dramatiques. C'est très aimable à vous de nous accueillir. Vous êtes ?
Enfin, elle sembla entendre la question de Charlie et revient se suspendre au bras de Paul Lenner.
- C'est M. Lenner qui a tout fait. Même si c'est un Français, il a été ... éblouissant. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme ... lui. Il nous a tiré des griffes de ces monstres en ne semblant presque pas faire le moindre effort.
Le ton de Mackenzie semblait osciller entre l'admiration béate et le délire extatique. Un observateur attentif se serait cependant rendu compte que ses yeux restaient froids. Une actrice dans toute sa splendeur.
- Sommes-nous à l'abri ici ? poursuivit-elle, ne s'adressant à personne en particulier.
Revenir en haut Aller en bas
Doriannan
Agent du FBI
Doriannan


Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 26/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMer 13 Aoû - 14:58

Cependant, Il ne sourit pas en la saluant. Il eu l'air presque ... faché (ou est-ce contrarié ?)

«Je m’appel Ganfred et je vous promets que vous serez en sécurité tant que vous resterez dans mon garage. Je suis heureux que nous vous ayons retrouvé sain et sauf. Je sais que vous avez vécu une expérience éprouvante et que vous devez vous reposer. Cependant, vous ne pouvez pas rester trop longtemps ici. Le FBI vous cherche, et s’il vous veut vraiment, il est dangereux pour vous comme pour moi que vous restiez à New York. Je vous mènerais dans un lieu sur, loin de la ville. »

Ed intervint.

« Je comprends bien la situation, mais j’ai encore des recherche à mener sur la mort de mon amis, MacMurson. Et sur ces créatures aussi. Et sur …»

Ganfred l’interrompis d’un geste.

« Chaque chose en son temps. Pour l’heure, vous devez aller vous reposer, votre journée a dus être longue. Nous parlerons demain. »
« Je me suis reposé, j’ai des questions a vous poser. »
« Plus tard.»
« J’ai des questions ! »

Ganfred leva la voix et foudroya Ed du regard.

« J’ai dit plus tard Agent Thomson ! »


Sans un mot, il indiqua la sortie. Ed lui rendit son regard, comme il avait fait auparavant a l’armée pour protester contre le traitement que lui et les autres recevaient. Voyant que Ganfred ne céderait pas, il abandonna et pressa Charlie de montrer l’endroit ou dormirait Mackenzie. Ed se demandait la raison de la réaction du chef de gang, lui qui était toujours calme et posé. Il eu peut être un début de réponse lorsque Paul Lenner fut retenu par la voix de Ganfred qui s’éleva.

« Pas vous Paul Lenner. J’ai à vous parler. »

Ed ferma la porte derriere lui, laissant Paul dans le bureau. Il voulu écouter au porte, mai cette pensé le heurta comme on percute un mur.

*Moi ! Ecouter au porte d’un ami qui nous viens en aide ! Défier du regard un chef de gang ! Je dois être devenu complètement taré !*

Il secoua la tête comme pour s’ébrouer et rejoignit les deux jeunes gens dans leur refuge. Il ne se doutait pas qu'au meme instant, Ganfred avait mis la main sur le fusil a pompe caché sous son bureau et se tenait pret a s'en servir.
Revenir en haut Aller en bas
Homme en Noir
Légion
Homme en Noir


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 13/08/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyDim 17 Aoû - 15:22

Pendant ce temps, loin de Harlem, une voiture noire circulait tranquillement dans une des rues du Queens. La pluie s’était remise à tomber et la visibilité était réduite, mais la voiture trouva aisément la maison qu’elle cherchait. S’arrêtant sur le trottoir détrempé dans un coin non éclairé par les lampadaire de la rue, le conducteur descendit du volant pour ouvrir la porte a son passager et lui tenir un parapluie au dessus de la tête pour le protéger de l’intempérie.
L’Homme en Noir descendit avec son éternel sourire sur le visage et observa avec satisfaction, a travers ses lunettes de soleil, la maison qui se tenait de l’autre coté de la rue. Ce pavillon de banlieue aux murs d’une blancheur étincelante possédait son propre garage et un étage ou se trouvait probablement les chambres à coucher. Le salon était éclairé, montrant que ses occupants étaient réveillés malgré l’heure tardive.
L’obscurité de la rue et la luminosité intérieure fit que le couple qui se tenait sur le canapé ne vit pas L’Homme en Noir s’avancer d’un pas conquérant vers leur porte, même quand celui-ci passa sous l’éclairage public juste devant leur maison. C’est avec espoir que le couple se précipita a la porte pour répondre au coup qui y étaient frappés. La femme arriva la première et ouvrit le battant en criant
« Mackenzie ! Mackenzie c’est toi ? » mais ce n’était pas sa chère petite fille et son visage se fit très pale lorsqu’elle reconnu la personne a sa porte. L’Homme en Noir la salua en soulevant légèrement son chapeau.

« Bonsoir Madame River. Je suis heureux de vous revoir. »

Et il entra sans plus de formalité que d’effectuer un autre salut du chapeau au mari médusé par l’apparition de cette homme à leur porte. Le chauffeur de la voiture noir Entra lui aussi et resta debout derrière son maitre lorsque celui-ci s’installa sur le canapé. Le couple River s’installa sur le sofa d'en face avec autant de précaution que s’ils se trouvaient en compagnie d’un essaim d’abeilles furieuses qui ne demandaient qu’a piquer au moindre geste brusque. La femme se tenait fermement au bras de son mari pour y puiser du reconfort alors celui-ci semblait essayer de disparaitre dans les coussins derrière lui.
Le sourire de L’Homme en Noir se fit amusé.


« Voyons, Robert ! Scarlett ! Vous en faites une drôle de tète ! Dois-je comprendre que Mackenzie ne vous a pas appelé pour vous rassuré ? »

Le couple sursauta légèrement lorsque L’Homme en Noir prononça leur prénom respectif. L’homme qui s’appelait Robert River échangea un regard avec sa femme, prit son courage a deux mains et parla d’une voix qui essayait d’être ferme.

« Nous ne savons pas ou elle est. »
« C’est bien dommage, car j’étais venu la chercher. »
« Nous avons changé d’avis, nous ne vous la laisseront pas. Ce n’est pas la peine de rester plus longtemps. »

Le sourire de L’Homme en Noir se fit légèrement ironique lorsqu’il prit ses aises en étendant les bras sur le montant du canapé.

« Allons, Allons. Vous n’allez pas revenir sur notre accord. Je vous rappel que vous deviez élever cette enfant en échange d’un revenu plus que confortable et le renflouement de toutes les dettes que vous aviez contractées a l’époque. Elle n’avait que quelques mois a l’époque, et je veux bien croire que vous vous soyez prie d’affection pour elle, mais un marché est un marché.»
« Mackenzie est une brave fille. » fit Scarlett River d’une voix trop forte « Laissez la tranquille je vous en prie. »

Le sourire de L’Homme en Noir se fit presque peiné.

« Je suis déçu que vous réagissiez comme cela. Mackenzie est une fille spéciale vous savez. Crée par nos soins, elle ne dispose pas des pouvoir d’un chiroptère et reste humaine physiquement en tout point. Cependant son héritage est unique ! Je suis vraiment déçu que vous réagissiez comme cela. »
« Héritage unique ? Mais qu’est-ce que vous racontez ? » Fit Robert.
« C’est exactement ce que se demandait votre frère, ma chère Scarlett. Hélas pour lui, nous ne supportons pas que l’on vienne nous gêner dans nos travaux. »

Le couple River affichait une totale incompréhension. Le sourire de L’Homme en Noir se fit soudain joyeux. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre pour regarder l’obscurité extérieure.

« Mais je vous pardonne ! » dit-il « Car vous allez me rendre un immense service ce soir en compensation ! »

L’Homme en Noir se tourna soudain vers eux et l’horreur la plus totale s’empara de leur être lorsque deux lueurs rouge sang apparurent derrière ses lunettes de soleil sombre comme la nuit.

« Vous allez m’aider à étancher ma soif ! »

Le couple n’eu aucune chance.
Dix minutes plus tard, le chauffeur de la voiture noir renversait de l’essence sur les corps mutilés alors que son maitre se dirigeait vers la salle de bain afin de nettoyer le sang qui maculait son visage, sa veste et ses lunettes. Lorsqu’il eu finit, le chauffeur craqua une allumette et la laissa tomber sur la flaque d’essence. Alors que le salon brulait joyeusement, L’homme en Noir sortie de la maison, précédé de son chauffeur et de son parapluie, et s’installa tranquillement à l’arrière de la voiture.


« Emmène-moi chez la famille Miller maintenant. »

Et c’est sur un sourire de L’Homme en Noir que la voiture démarra.
Et c’est avec un sourire de L’Homme en Noir qu’un autre couple fut tué cette nuit la.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Miller
Etudiant mystérieux
Charlie Miller


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 03/03/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyLun 18 Aoû - 3:37

Charlie avait tellement été heureux sur le moment de retrouver ses compagnons d'infortune qu'il en oublia les sales manières de Mackenzie. Cependant, la jeune femme ne se fit pas prier pour les lui rappeler et écrabouilla son pied avant de le repousser lorsque Charlie la prit dans ses bras. Sautillant de douleur, ce dernier réussit tout de même à ne pas pousser de jurons au prix d'un effort surhumain... Cette petite peste ne perdait rien pour attendre!
Mais ce n'était pas terminé. A présent, Charlie devait supporter cette façon de parler... Il était le mieux placé pour connaitre Mackenzie et savait pertinemment qu'elle jouait encore une fois la comédie.
Fort heureusement, Charlie n'eut pas à endurer cela bien longtemps car l'instant d'après, Ganfred leur désigna la sortie et leur conseilla de prendre du repos, tous à part l'agent Lenner, avec qui le chef de gang souhaitait s'entretenir en privé.
Ne se souciant guère de ce traitement de faveur, contrairement à Edouard Thomson, Charlie sortit et conduisit lui même Mackenzie à ses nouveaux quartiers. Ironiquement, il fit à la jeune femme une révérence maladroite et dit:


"Que votre altesse daigne bien me suivre..."

Trainant les pieds, les mains dans les poches, Charlie voulut faire comprendre à Mackenzie qu'il n'avait plus envie de l'entendre et c'est ainsi qu'il traversa le couloir qui menait aux dortoirs.
Comme précédemment, Miller croisa soudain du regard un téléphone fixé au mur et comme auparavant, il se demanda s'il ne devait pas en profiter pour passer un rapide coup de fil à ses parents afin de les rassurer...
S'arrêtant brusquement en plein milieu du chemin au point que Mackenzie ne se cogne à lui, Charlie tourna alors la tête à droite et à gauche et, rassuré sur le fait qu'il soit seul, décrocha le combiné et composa rapidement le numéro de chez lui. Il tourna la tête vers Mackenzie pendant que cela sonnait.


"Il faut que je prévienne mes parents. Ils doivent savoir ce qui se trame autour de moi. Je ne veux pas non plus qu'ils soient impliqués dans cette affaire..."

Soudain.

"Allo?"
"Allo, maman? C'est Charlie!"
"Charlie?! Oh grand Dieu, Charlie, où es-tu?! Et qu'est-ce qu'il se passe?! On parle de toi à la télé et à la radio!"
"...
Oui, je sais maman, je sais... Mais c'est une longue histoire et je n'ai pas beaucoup de temps. Ecoute moi attentivement.
Mes compagnons et moi sommes en danger et nous nous cachons. Nous n'avons tué personne maman, je te le jure! Tout cela n'est qu'un complot monté contre nous! Je veux..., je veux aussi que papa et toi, vous fassiez vos valises et quittiez aussitôt la ville! Je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose tu comprends?..."

"Oh Charlie, qu'est-ce que tu racontes? Il nous suffit d'aller à la police tous ensemble et de leur expliquer!"
"Maman, non! Les hommes qui nous poursuivent veulent nous tuer! Je ne plaisante pas! Vous devez partir! Tout de suite!"
"...
E-Entendu... Nous irons chez ta tante. Rejoint-nous dès que tu peux là bas ou donne-nous rapidement de tes nouvelles Charlie, je t'en supplie!"
"Oui, j'essaierais... Je dois te laisser maintenant. J-Je..., je vous aime. Bye mam'."

Au bord des larmes, Charlie raccrocha.

"Charlie!!! Charlie!!!"

En pleurs, Madame Miller raccrocha à son tour et se tourna vers son mari. Elle secoua lentement la tête et monta à l'étage faire ses valises. Ils partiraient juste après... Du moins, cela aurait dû se passer comme cela. Car Charlie n'avait pas été assez rapide pour prévenir ses parents et l'homme en noir avait sonné à leur porte presque tout de suite après l'appel du jeune Miller... Et, malheureusement pour lui, la suite sera sanglante.

Au même moment, sans la regarder, Charlie s'adressa à Mackenzie.


"Il faut que nous parlions à Thomson. Je ne tiens pas à rester cloitré ici toute une vie! S'il ne compte rien faire pour nous tirer d'affaire, je partirais seul!..."
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyJeu 21 Aoû - 15:38

Rassuré par le fait de retrouver ses amis … ou plutôt protégés, Paul n’avait pas songé à quel point ce Ganfred avait le bras long ! Qu’il réussisse à mobiliser un gang entier pour les retrouver était ahurissant, mais qui plus est … qu’il les protège de toutes les autorités de la cité était impensable. Il y avait quelques chose de pas net là dedans … peut être travaillait-il pour les hommes en noir ? Non, ce n’était pas possible. Les créatures qui le suivaient s’étaient retirées depuis que ces hommes les avaient trouvés … Lenner stoppa alors son imagination et tenta d’intégrer le moindre élément qui put le faire sortir de ce pétrin … mais malheureusement il n’en voyait aucun !

Il serra la main de Charlie avec moins d’enthousiasme qu’il ne l’aurait cru, mais plus que tout, c’était la reconnaissance aveugle que lui vouait Mackenzie qui le mettait mal à l’aise … s’ils savaient, tant dans ces lieux qu’avec eux il était en danger … et surtout pour sa couverture. Enfin, peut être que la DGSE savait parfaitement ce qu’il faisaient en l’engageant … peut être même qu’ils l’avaient voulu. Il ne fallait jamais sous-estimer les humains, ça, les siècles le lui avaient appris. Il salua Ed d’un mouvement de tête puis laissa la scène se dérouler sous ses yeux.

Paul tiqua à la mention des créatures. Ed avait donc tout raconté à ce chef, apparemment, de gang. L’originel se mordit la lèvre, sentant que la situation commençait à pleinement lui échapper. D’abord les hommes en noir, puis la course poursuite pour enfin atterrir dans ce garage miteux peuplé de gangstas armés jusqu’aux dents … Comme s’ils partaient en guerre. Lenner se gratta nerveusement l’avant-bras, jusqu’au moment où Ganfred ordonna à ses coéquipiers de sortir de la salle. L’agent français obtempéra lorsque l’humain le reprit et lui demanda de rester dans la pièce. Le concerné se retourna lentement, tandis que la porte se refermait. Dans la gueule du loup … Il recula de quelques pas et haussa les épaules. Ses sens chyroptériens lui avaient permit de déceler le frémissement de la main de Ganfred sur son arme à feu. Rien qu’en entendant cela, Lenner savait qu’aucune sortie ne lui serait possible … sauf les pieds devants.

« Que voulez-vous que je vous dise, Ganfred ? Il semblerait que j’ai fait mes preuves, sauver la gamine, protéger Edouard de ces gars … Ce n’est pas suffisant pour m’assurer votre confiance ? »

Il lui sourit malicieusement avant de ressentir un léger vertige qui le poussa à s’appuyer contre un mur. Ses prunelles virèrent immédiatement au rouge avant de reprendre leur teinte habituelle. Le monde se brouilla un instant autour de Paul et il tituba légèrement, sans pour autant montrer un grand signe de faiblesse. Il réitéra son sourire, mais cette fois il se voulait implorant.

« Vous savez ce que … qui je suis. Vous devriez donc être en mesure de combler mes besoins, Ganfred. Et il me désolerait d’en parvenir à des extrémités qui nous désoleraient tout les deux … »

Malgré sa faim dévorante, Lenner trouvait la force de tourner ses paroles de manière à ce que si l’un de ses compagnon écoutait aux portes, il ne pourrait les interpréter … Et de manière à ce que Ganfred seul puisse les comprendre. Pour en savoir autant, il devait soit être du bouclier rouge, soit être du côté des hommes en noir.

« Soit vous m’aider, soit vous en assumez les conséquences, peu importe pour qui vous travaillez. Si c’est pour le Bouclier, alors estimez vous chanceux de m’avoir … Sinon, vous ne tarderez pas à découvrir l’envers de la médaille … Ganfred. »

Le français fut alors parcouru d’un spasme qui le projeta contre une chaise. Il resserra ses mains autour du dossier afin de parvenir à se contrôler. Celui-ci commença à se tordre et à se craqueler peu à peu, chose qu’un humain pouvait difficilement accomplir. Lenner étouffa un second spasme puis jeta un regard dur au colosse.

« Et vite ! »
Revenir en haut Aller en bas
Doriannan
Agent du FBI
Doriannan


Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 26/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptySam 23 Aoû - 8:16

Ed s’allongea sur l’une des couchettes mit à disposition pour le petit groupe et la fatigue accumulée cette journée le fit rapidement sombrer dans l’inconscience.
Il dormit d’un sommeil trouble et se réveilla plusieurs fois avec une sensation de danger imminent. Son corps donnait l’impression d’être en train de flotter, de voler dans le néant du sommeil sans rêve, presque conscient de tout ce qui l’entourait sans être vraiment réveillé. Il cru entendre Lenner s’allonger sur son matelas grinçant en exhaler un soupir de soulagement, cru sentir le jeune Miller sangloter doucement dans son lit et vis même une forme impressionnante se pencher vers lui d’un air vaguement inquiet, ses yeux vert presque dévoré par une barbe rousse.


« Et bien ! On dirait que t’as eu de la chance ! » Dit Mike MacMurson.

3M lui tendit une main pour l’aider a se relever et Ed l’a saisie avec reconnaissance. Il regarda autour de lui pour se rappeler ou il se trouvait. La petite ruelle de ce quartier pauvre de la ville était remplie de bennes a ordures et de sac poubelles puants négligemment abandonné sur le sol. Autour de lui, six hommes gisait a moitié conscient, gémissant a cause des coups qu’ils venaient de se prendre. Son ami poursuivit.

« C’est beau d’aller aider une jeune fille quand je suis ailleurs mais faut être sacrément prétentieux et carrément stupide pour avoir la prétention de vaincre une demi-douzaine de gonze a toi tout seul, surtout quand la fille s’est enfuis depuis belle lurette ! T’aurais pu en crever. »
« Je voulait fuir, 3M » Avoua-t-il «Mais je n’aurais pas pu me pardonner de m’être montré aussi lâche. »
« Écoute-moi bien Ed. » Il le saisie par son épaule endolorie « Il n’est pas honteux de fuir pour sauver sa vie. Ce qui serai lâche, c’est de fuir pour nulle autre raison que sa propre peur.»
« J’ai fuis aujourd’hui 3M. J’ai foncé au volant de ma voiture en abandonnant un homme et une jeune fille derrière moi. Ils ont bien failli mourir. »

3M était chez lui, assis a son propre bureau. Son regard était dirigé vers lui alors que sa main écrivain un poème. Ed était assis en face de lui contemplant le fond du verre de whisky qu’il tenait à la main. La lampe de bureau les éclairait tout les deux d'une lueur spèctrale obliterant tout le reste.

« Veille a ce que cela ne se reproduisent plus mon amis. » fit 3M avec un sourire. « Tu serai mort dans cette ruelle si je n’étais pas intervenu. Tu me dois bien ca. »

Son sourire disparu. Sa main s’immobilisa su la feuille de papier qu’il noircissait auparavant. Ses Yeux le fixèrent intensément.

« Protège Mackenzie. »

Ed Resta figé, incapable de dire quoique ce soit. Alors qu’une panique sans nom s’insinuait en lui, 3M se leva de son bureau en saisissant sa feuille et, sans le quitter de ses yeux écarquillés, la lui colla littéralement sur le visage. Ed lu frénétiquement chaque ligne du poème que son amis avait laissé après sa mort sans en comprendre le moindre mot, leur sens échappant a toute cohérence. Les phrases se détachèrent de la feuille de papier blanc et prirent forme autour de lui sous l’apparence de créatures ténébreuses aux yeux rougeoyant. Les yeux verts de MacMurson virent au plus profond de son âme, complètement dépouillé du moindre recoin ou se cacher, alors que l’univers était secoué par une mains inquisitrice.

« Ed ! Protège Mackenzie ! Et Charlie ! Ed ! Ed ! PROTEGE MACKENZIE ET CHARLIE DES VAMPIRES ! »

Le corps de Ed se redressa d’un coup et saisie l’homme a la gorge. Celui-ci paniqua et tenta d’écarter les mains musclée qui tentait de lui broyer la trachée.

« Du calm’ Samaritain ! Tu fais un bad dream ! »

Eclis commença un peu a respirer lorsque Ed relâcha lentement la pression de ses mains et regarda autour de lui d’un air perdu. Il se trouvait toujours dans la chambre commune fournie par Ganfred et ses amis. Il était trempé de sueur et les lit autour de lui étaient vides. La lumière du soleil filtrant dans la lucarne du toit indiquait qu’il était assez tard dans la matinée.

« Putain mec, t’as faillis m’arracher la gueule ! » Fit Eclis après que Ed l’eu lâché et présenté ses excuses. « Tout l’monde prend le p’tit dej ‘, et toi, comme tu feignassais, on m’envoie t’chercher tu vois ? On a des œufs et du bacon. Le French poulet s’tape même un jus de tomate. Ramène tes fesses et viens bouffer.»
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyDim 31 Aoû - 17:09

Peu après ses dernières prérogatives, Paul vit une nouvelle fois le monde se brouiller autour de lui. Il ne vit donc pas Ganfred saisir un pistolet dans sa main droite. Il ne le vit pas le charger. Mais il le vit tirer … et ce fut le noir total. Une obscurité dont l’Originel ne pouvait qu’avoir peur car il affrontait à présent l’inconnu. Flottant entre vide et réalité, Paul ne savait que penser. Était-il vivant, ou non ? Pourquoi avoir sauvé ces gens ? Pourquoi ne pas avoir tout simplement passé son chemin. La réponse était simple, et pourtant il n’arrivait pas à la saisir. Lui qui arrivait presque toujours à ses fins, c’était quelque chose de désagréable, presque autant que de se faire battre avec autant de négligence que l’avait fait l’homme aux tatouages. Mais avoir quelque chose entre ses mains, le sentir palpiter mais ne pas pouvoir le voir était tout autant frustrant ! Ce fut alors la lumière qui envahit son monde. Gauche …et puis droite. On lui plongeait une épée dans chacun de ses yeux. La lumière était devenue atrocement brûlante. Une fois ses pupilles devenues écarlates, il préférait éviter la lumière du jour. Maintenant, il savait pourquoi il le faisait.

L’Originel se réveilla en sursaut. Il était assis sur le fauteuil de Ganfred, mais des liens, ou plutôt des chaînes entravaient ses mouvements. Un homme avec une petite lampe torche se tenait devant lui. Il sursauta devant le réveil du Chyroptéra.

[…] « Un spécimen vivant ! Comment avez-vous fait Ganfred ? Sans aucune blessure, et il est encore humain. À croire que vous l’avez pris par surprise! »

Encore dans la brume, Lenner tourna ses pupilles sanglantes vers Ganfred. Celui-ci arborait maintenant un pendentif en forme de demi lune en cristal rouge. Le Bouclier Rouge ! Evidemment, Paul aurait du s’en douter. Il avait échappé aux chiens pour tomber dans la gueule d’un autre loup. Cette organisation ne lui ferrait don d’aucune clémence. Les premières révélation de l’inconnu donnait un large aperçu de ce qui l’attendait ! Cependant, son esprit était si embrouillé que penser à cette vitesse lui donna le tournis et il faillit retomber dans les pommes. Il ne fit que basculer la tête sur le côté et aperçu un fil de perfusion. Il releva les yeux er vit une perfusion de deux litres de sang. Ganfred tourna ses yeux durs sur lui puis d’un geste, il augmenta la vitesse d’écoulement du sang dans l’organisme de Paul.

[Ganfred :] « Je t’ai appelé que pour être sûr qu’il ne soit pas agressif à son réveil. Il est venu intentionnellement après avoir sauvé des amis de 3M. »
[…] « 3M ? »
[Ganfred :] « Mike Mcmurson, crétin. Comment ça se fait que tu sois pas au courant des intervention de ton propre groupe ? Il a clamsé après avoir approché de trop près les tafioles en noir. S’est fait bouffé. Putain, si seulement on pouvait encore avoir une dizaine de gars comme lui ! Tu verrais ce que j’en ferais du Bouclier Rouge moi ! Un vrai groupe d’intervention. »

Le Chyroptéra sursauta puis il commença à gémir un peu. La sang qui s’écoulait dans son organisme commençait à lui faire un bien fou. Ganfred se retourna doucement, puis constatant que Paul avait les paupières mi closes, il se baissa un peu et vit que ses iris étaient toujours rouges. Il saisit à nouveau osn arme à feu puis la chargea d’une fléchette blanche.

[…] « Comment ça se fait que tu ais ça toi ? »
[Ganfre :] « Tu tiens vraiment à le savoir, Téodoro ? Je t’ai fais venir pour une simple question ! Pas pour un liste complète de tes élucubrations ! Agressif ou pas ? »
[Téodoro :] « Théoriquement, non. Il a … disons mangé. Mais on est sûrs de rien. Il est venu intentionnellement donc il devrait être pacifique. Et puis sachant que ses pouvoirs son actif tant que ses prunelles restent rouges, je peux supposer que … »

*clic*

Le cadenas qui maintenait la cohésion des chaînes tomba, et les entraves firent de même. Ganfred poussa le tout du bout du pied puis il saisit Paul par le bras. Celui-ci, toujours dans le brouillard le remercia d’un simple sourire. Il s’appuya sur le dossier de la chaise.

« Pourrais pas avoir juste un verre ? Ce sera plus rapide … et moins long à expliquer. »

Le grand gaillard explosa de rire puis il fit signe à Téodoro de sortir pour chercher un verre. Celui-ci en lâcha sa lampe de trouille et sortit à toute vitesse. À croire qu’il prenait Ganfred pour un fou à libérer ainsi le Chyroptéra !

[Ganfred :] « T’as de la chance, il voulait de disséquer. Mais tu es plus utile vivant que mort, n’est-ce pas ? Alors, par ce putain de bon Dieu, qu’est-ce que tu viens foutre ici, Chyroptéra ? Je savais pas que les aimaient autre chose que le sang des humains. »

« Déjà, je m’appelle Paul. »

Ganfred éclata à nouveau de rire et donna une grande claque dans le dos de l’Originel. Encore sous l’emprise du sédatif, celui-ci fut projeté contre le bureau mais il arriva à se retenir tant bien que mal. Dieu que cet humain était énervant. Ce fut à ce moment précis que Téodoro eut la bonne idée d’ouvrir la porte.

[Téodoro :] « Votre … hum … jus de tomate est servi, mon ami. »
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Miller
Etudiant mystérieux
Charlie Miller


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 03/03/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMer 29 Oct - 4:31

Allongé dans son lit pendant que l'agent Thomson était en proie à de violents cauchemars, Charlie réfléchissait à la suite des évènements. Il avait dit à Mackenzie qu'il comptait partir si leurs pseudos hôtes ne bougeaient pas le petit doigt pour les aider et il était déterminé à agir ainsi. Son appel téléphonique à sa mère l'avait ébranlé et il n'avait désormais plus qu'une seule idée en tête: Celle de les rejoindre!
Pendant un instant, il s'était même imaginé prendre la fuite en compagnie de Mackenzie mais le profond silence dans lequel s'était muré la jeune femme était suffisamment équivoque. Elle avait eu son trop plein d'émotions et ne souhaitait surement plus risquer sa vie.
Charlie voulu alors en parler à Paul Lenner mais l'homme était resté dans le bureau du chef de gang et il ne l'avait pas vu réapparaitre depuis.

Soudain, le dénommé Eclis entra dans la pièce et réveilla tant bien que mal Ed. Il lui indiqua que le petit déjeuner était servi en bas et qu'il ne manquait que lui et les deux jeunots, Mackenzie et Charlie en l'occurrence.
Voyant Thomson dans le même état végétatif que Mackenzie, Charlie dû répondre à sa place.


"Ne vous en faites pas, nous descendons."

« Mais c'qu'il sait parler le petiot! Ahahah! »

"La ferme!"

Et, alors que Eclis sortait en faisant claquer la porte derrière lui, Charlie mit pieds à terre et fit signe à ses compagnons de l'imiter.
Rejoignant alors l'étage inférieur, Charlie finit par prendre place autour d'une grande table toute tâchée d'huile. Bien que coincé entre deux "gorilles", le jeune Miller put chiper une tranche de pain ainsi qu'une timbale de café.
Remarquant alors la présence de Paul Lenner et de Ganfred, il les interrogea aussitôt.


"Tiens, vous êtes là. Je souhaitais justement vous parler. Je..., je commence à trouver le temps long. Ma famille est en danger et j'ai décidé de partir seul à leur recherche! Et n'essayez pas de m'arrêter, mon choix est fait!"
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyDim 16 Nov - 7:30

Paul broyait du noir tout en contemplant le fond de son verre, vide. Il avait maintenant les idées plus claires, mais ce n'était pas pour autant que tout allait bien. Il se sentait surveillé, et épié. Et surtout, pendant les temps qu'il passait ici, les hommes en noirs ne tarderaient pas à commettre de nouvelles atrocités. De plus, il se pouvait qu'ils aient trouvé l'endroit où ils s'étaient réfugiés, et que leur présence mettait en danger ce "gang". Paul s'apprêtait à se lever lorsqu'il entendit la voix plaintive de Charlie. Il leva les yeux vers lui, visiblement fatigué. Il était encore trop jeune pour se retrouver embarqué dans une telle histoire, mais le mal était à présent fait. L'Originel se leva et posa une main qui se voulait rassurante sur l'épaule de Charlie.

"Arrête tes gamineries, le mioche. T'as prévenu tes parents, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Si tu sors, tu l'as dit toi même, on va tous se faire avoir. Ces hommes en noir, ils ont publié un avis de recherche contre nous tous. Ils ont le FBI avec eux, et tu te crois assez grand pour t'opposer à ça ?"

Il planta son regard émeraude dans celui du jeune homme et attendit que celui-ci détourne le regard. Il lui en voudrait dans un premier temps, mais Paul savait qu'en agissant ainsi, il lui sauvait la vie. Il y avait fort à parier que la famille de Charlie était en grand danger, mais ils ne pourraient rien y faire. Bien qu'il soit un Originel, Paul n'était pas apte à survivre au FBI dans son ensemble. Et il y avait fort à parier que des moyens colossaux seraient déployés contre eux, si les hommes en noir savaient qu'un Originel accompagnait le petit groupe. Pestant contre cette mauvaise fortune, Paul se tourna vers Ganfred, qui finissait tranquillement son café, aromatisé au Whisky.

"Je pense que nous devrions tranquillement parler dans votre bureau, Ganfred. Histoire de mettre tout le monde au courant de qui nous poursuis. Ce n'est pas clair dans la tête de tout le monde, apparemment."

Le dénommé ne tiqua pas, comme s'il n'avait pas entendu. Puis il vida d'un trait son bol puis fit signe à Edouardo de monter.

[Ganfred :] " Bonne idée, le frenchie. On va tout leur dire, hein ?"

Il adressa à Lenner un sourire chargé de sous entendu, dont seul lui pouvait comprendre l'étendue. Puis il se leva en faisant racler sa chaise sur le sol. Il attrapa Paul par l'épaule ( -_-") puis le poussa vers son bureau. Il éclata de rire et pris Ed de l'autre côté, le tirant vers le bureau.

[Ganfred :] "T'inquiètes pas, mon gars, moi non plus je ne t'ai pas tout dit."

Il laboura le crâne de l'agent fédéral puis poussa la petite troupe dans le bureau. Edouardo ferma la porte à clef sous le regard interrogateur de quelques gangstas. Il leur fit une grimace, mimant un coup de poing, et la table s'esclaffa tout en reprenant le repas.

De son côté, Ganfred avait ôté son pendentif. Il le jeta dans les mains de Ed et s'assit confortablement dans sa chaise, posant les deux pieds sur le bureau. Il attendit que l'américain l'ai observé avant de prendre la parole.

[ Ganfred :] "C'est le symbole de ceux qui ont juré de lutter contre les créatures qui vous poursuivent."
Revenir en haut Aller en bas
Doriannan
Agent du FBI
Doriannan


Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 26/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 10 Fév - 12:09

Ed regarda le médaillon, et jeta un regard interrogateur Au chef de gang.

« Je voulais attendre que tout le monde se soit reposé pour en parler. C’est fout ce que une nuit de sommeil peut faire accepter a l’esprit humain ... Je suis sur qu’il est inutile de vous le rappeler mais vous avez été attaqué hier par des créatures non-humaines. Ces créatures, mon organisation les connait depuis longtemps, on les appels, les chyroptèra. »

Cries d’exclamation de la par des deux jeunes, suivies de protestation incompréhensibles que Ganfred fit taire d’un geste. Ed s’en doutait déjà, d’où son manque de réaction, mais Paul, cet homme mystérieux sortie de nulle part, s’était légèrement renfrogné a cette annonce, choses qu’il cacha à merveilles pour tout ceux n’ayant pas l’expérience d’Edouard dans la lecture du langage corporel. Etrange réaction …
Et lui-même ? Pourquoi ne réagissait-il pas ?


« On ne connait pas exactement leur origines mais ce que je peux vous dire, c’est que Mike travaillait avec nous afin de les traquer … et les détruire. Nous sommes le Bouclier Rouge, le dernier rempart de l’humanité contre ces vampires. »

Et il s’esclaffa bruyamment comme si il avait fait la meilleure blague du monde.

« Et si vous saviez quel merdier c’est ! Je pourrais vous parler pendant des heures de tous les groupuscules vénérant les chyroptèra et encore, en surface. Même le directeur régional du FBI est impliqué ! 3M disait avoir des preuves de sa culpabilité et celle de plusieurs autres la dernière fois qu’il nous a contactés. Il devait retrouver une équipe a nous pour fuir le pays pendant qu’il nous donnait ces infos mais l’équipe fut décimée et 3M tué. Et maintenant, c’est votre tour … »

Les sept morts a Harlem et la plaque du FBI de 3M retrouvée la bas … Bah, Peu importait. Les autres eurent des expressions de saisissement, d’angoisse ou de peur, alors qu’Ed se sentait complètement détaché. Etrange d’ailleurs. Une main se posa sur son épaule. Ganfred le regardait droit dans les yeux.

« T’inquiète pas Ed. Nous sommes dans la même galère. Moi et mes hommes sommes la pour vous protéger.»

Quand s’était-il levé de son fauteuil ? C’est alors qu’il se rendit compte de la transpiration qui maculait sa chemise et de la sueur coulant sur son front. Ses mains avait-elle toujours été aussi pales ? Pourquoi les autres le regardaient comme ca ? Il déglutit et articula difficilement.

« Je … J’aimerais prendre l’air. »
« Très bien. Je vais aborder un peu plus les détails avec tes camarades. Reviens quand tu te sentiras prêt. »

Edouard le remercia de la tête et se leva en tremblant de sa chaise. Il sortit du bureau, et passa par la porte de derrière pour sortir du garage, avant de se mettre à respirer à grand coup.

*Trop ! Tout cela est tout simplement trop ! Des créatures ! Des vampires ! Et pourquoi pas des Aliens aussi ! Pourtant, il les avaient vus, dans ce parking sous les bureaux …*

Ed se mit la tête entre les mains et poussa un gémissement. Fou, il devenait fou.
C’est alors qu’il prit une décision. Charlie et Mackenzie étaient en sécurité dans le garage de Ganfred et le chef de gang préférera mourir plutôt que de laisser quelqu’un qu’il n’a pas autorisé entrer dans sa propriété. Un flingue de plus ou de moins ne ferait pas grande différence.
Mais les aveux de Raul Cochrane, si.
Avançant à grandes enjambés, il s’éloigna du quartier en direction du Madison Square Garden. Sur le chemin, il trouva une vieille voiture qu’il pu aisément fracturer et roula en direction des quartiers du Queens. Il paya cash de vieux vêtements quelconques dans une petite boutique, et se rendit à l’adresse qu’il connaissait comme étant celle du directeur régional du FBI. Bien sur, entrer ne sera pas chose aisée. Sa maison était bien sécurisée, avec alarmes aux portes renforcées et aux fenêtres, signalant directement la police du cambriolage. Son seul moyen d’entrer, était d’attendre que le propriétaire daigne se montrer. Il attendit toute la journée, changeant régulièrement de planque pour ne pas attirer l’attention. Il se demandait si les autres, les gars du gang de Ganfred, ceux qui se disait du bouclier rouge, ainsi que les deux jeunes, étaient a sa recherche ...
Raul rentra chez lui à 20h30. Très tôt pour un agent. Il gara sa belle Mercedes et descendit de sa voiture avec son attaché case a la main. Ed descendit à son tour en évitant la lumière des lampadaires. Tachant d’être discret tout en se déplaçant rapidement, il sortit son arme tandis que Raul désactivait son alarme et ouvrait sa porte. C’est à ce moment qu’Ed décida d’agir. Il donna un grand coup sur la nuque de son ancien patron, entra, et referma la porte derrière lui. Cochrane était à moitié assommé, vautré sur le sol, mais avait quand même assez d’esprit pour sortir un «qui êtes vous, qu’est-ce que vous me voulez ? » tout en se tenant le crane. C’est lorsqu’il leva les yeux pour voir son agresseur que son visage passa de l’abrutissement a la peur.


« Ne faites pas de conneries Cochrane. Vous et moi faut qu’on parle » Fit Edouard, le revolver pointé sur le front de sa victime. « Asseyez-vous dans le salon. Ca pourrait durer. Levez vous doucement»


Raul obéit gentiment et s’assit sur le canapé du salon tandis qu’Ed prenait le fauteuil en face.

« Ecoutez Edouard, Tout ceci est grotesque. Me prendre en otage ne vous servira à rien. » Dit Cochrane en reprenant peu à peu contenance.
« Votre ligne téléphonique est sécurisée non ? » dit Ed. « Appelez le QG et dites leur d’arrêter les recherches »
« Voyons Ed … »
« Faites le ! »

Raul leva les yeux au ciel, soupira, décrocha le téléphone sur la table basse, à coté du canapé, et composa le numéro.

« Une connerie et vous êtes mort » prévint Ed. « J’aurais largement le temps de m’enfuir avant que les renforts n’arrivent. Vous êtes prévenu. Dites leur simplement que vous avez un témoignage prouvant que nous sommes innocent.»

Raul Cochrane eu un sourire ironique.

« Allô ? Agent Murphy ? Dites à toutes les unités d’arrêter la recherche concernant l’agent Thomson. Oui. J’ai trouvé un témoignage prouvant le contraire. Bien. Au revoir. » Raul raccrocha et lança un regard moqueur a Ed. « Vous êtes satisfait, agent Thomson ? »
« Juste par curiosité Cochrane. Vous leur avez dit quoi pour qu’ils se mettent à nous rechercher moi et les autres ? »
« Nous avons trouvez des preuves indiquant que vous êtes impliqué dans la mort des sept hommes retrouvés mort dans Harlem, et que vous avez manigancé l’assassina de MacMurson avec Miller et River.»

Ed appuya sur la gâchette. Raul hurla lorsque la balle lui fit éclater les os du genou déchirant les muscles qui les maintenaient en place. Ed le regardait maintenant avec un air de détermination absolu, mêlée à une légère lueur de haine.

« A cause de vous, moi et mes camarades sommes traqués de toutes part, on m’accuse de meurtres que VOUS avez orchestré et j’ai passé les pires 48h de toutes ma vie a cause de VOUS. Alors surtout, NE VOUS AVISEZ PLUS DE VOUS FOUTRE DE MA GUEULE !!! »
« D’accord ! D’accord Edouard ! S’il te plait … baisse cette arme, et on pourra discuter, ok ? J’ai besoin de soin, je pisse le sang.»

Raul Cochrane venait de mouiller son pantalon.

« M’en fout. Pourquoi avez-vous fait tuer 3M ? Qu’avez t-il découvert que vous souhaitez cacher ? Qui est l’Homme en Noir que j’ai croisé l’autre jour ? C’est quoi un chyroptèra ?»
« Vous ne comprenez pas … Vous ne savez pas ou vous mettez les pieds … »
« C’est mon affaire. Répondez ! »
« 3M n’était pas qu’un simple agent, il appartenait à une organisation secrète ayant pour but de développer et de produire un moyen rentable d’utiliser les chyroptera … »
« Quoi ? Mais qu’est-ce que vous racontez ? »
« Que MacMurson était mon patron! Lui, l’Homme en Noir, et quelques autres dont j’ignore tout, ont fondés un organisme de recherche, recruté des gens haut placé, tel que moi, en nous promettant richesse, pouvoir et la vie éternelle, grâce a un spécimen de chyroptera, capturé lors de la guerre du Vietnam.»
« Impossible ! 3M faisait partit du bouclier rouge ! Il luttait contre ces monstres ! »
« Ce n’était qu’une couverture pour s’assurer que personne ne découvrirait quoique ce soi sur nous. C’était un agent double. »
« Mais … Je … il … »
« Vous aussi vous faisiez partie du plan. Vous l’adoriez et lui fournissiez des excuses lors de ses longues absences inexpliquées. Les autres agents et agences du FBI le trouvaient étrange. En lui collant un partenaire dans les pattes, il devenait simplement un agent excentriques, voir même, une légende, vu qu’il résolvait toujours les affaires qu’on lui collait. Normal, il était aidé par le bouclier rouge, et par nous même. Un plan vraiment parfait.»
« Je ne comprends pas » fit Ed en passa sa main sur ses yeux, comme pour tenter de chasser le voile qui lui brouillait la vue « Pourquoi l’avez-vous tué ? »
« Moi ? Je n’ai rien fait dans ce sens la. D’après ce que je sais, l’Homme en Noir a caché le dossier Mackenzie à 3M depuis sa mise en œuvre. Lorsqu’il s’en est rendu compte, il a voulu tout arrêter, mais les rênes du pouvoir n’était deja plus entre ses mains ... alors il a fuit avec des documents révélant beaucoup de choses sur notre organisation. Malheureusement pour lui ... l’Homme en Noir l’a attrapé avant et … »
« C’est pas possible ! » Ed se leva de son fauteuil et plaqua son flingue sur la tempe de son ancien patron « Tu mens ! TU MENS ! »
« Non ! Je ne mens pas ! Je te jure ! Je t’en supplie, ne me tue paaaaaaas ! »

Ses sanglots apprirent à Ed qu’il disait la vérité. Il resta debout un instant, hébété parce qu’il venait d’apprendre, tandis que Raul Cochrane perdait sang et eau. D’une main lente, il saisie le téléphone et composa un numéro.

« Eclis, c’est le Samaritain. Passe-moi Ganfred. »


Dernière édition par Doriannan le Mer 11 Fév - 6:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Homme en Noir
Légion
Homme en Noir


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 13/08/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 10 Fév - 13:17

« Allô ? Agent Murphy ? »
« Qu’avez-vous Cochrane ? »
« Dites à toutes les unités d’arrêter la recherche concernant l’agent Thomson. »
« Il est avec vous ? »
« Oui. J’ai trouvé un témoignage prouvant le contraire. »
« Très bien, j’arrive ! Evitez de le mettre en colère. »
« Bien. Au revoir. »

L’Homme en Noir sourit de toutes ses dents. L’agneau sortait de sa cachette pour se jeter dans la gueule du loup ! Il se tourna vers son chauffeur et lui dit.

« Je vais y aller a pied cette fois. »

Il sortit de la voiture, et se retrouva devant chez Cochrane en moins de deux minutes.
Il rajusta son costume et entra sans faire de bruit. Il pu entendre la voix du jeune Edouard Thomson parler au téléphone.


« Ganfred ! Oui, je vais bien. Je suis chez Raul Cochrane … »

Il entra dans le salon et vit Raul Cochrane blessé, souillé et presque soulagé de le voir. L’Homme en Noir sourit en sortant son arme et en tirant une balle en plein cœur du directeur régional du FBI, le tuant instantanément. Alerté par le coup de feu, Thomson lâcha le combiné et se retourna, prêt à faire usage de son arme. L’Homme en Noir fut plus rapide : une balle alla se loger dans l’épaule droite de l’ancien agent, lui faisait lâcher son arme. Un second coup dans la jambe le fit tomber à terre et hurler de douleur. L’Homme en Noir s’approcha pour éloigner le flingue de toutes mains avides et poussa le canapé du pied, le faisait traverser la pièce. Il oubliait à chaque fois de mesurer sa force.

« Vous ! » Fit l’ancien agent Thomson. « Vous êtes l’Homme en Noir ! Celui qui avez fait tuer MacMurson ! »
« Oui ! » Acquiesça L’Homme en Noir en souriant « Mais on va éviter de parler des détails ici et maintenant, surtout avec ce téléphone que vous avez oublié de raccrocher. »
« Cochrane m’a tout raconté ! Vous et 3M avez … »

Il ne finit jamais sa phrase car L’Homme en Noir s’était suffisamment rapproché pour enfoncer son pouce dans la plaie sur l’épaule du jeune Thomson. Le hurlement qu’il poussa remplie son cœur de plaisir. Ed voulu lutter mais il écarta négligemment ses tentatives avec sa force herculéenne. Il tritura la plaie une minute ou deux, le temps de laisser les gens au téléphone de profiter du spectacle, puis, enfonça son autre pouce dans la blessure a la jambe qui produisit un ma-gni-fique crie suraiguë avant que sa victime ne sombre dans l’inconscience. Il se releva, essuya ses gants sur le canapé et saisie le combiné téléphonique.

« Bonsoir, vous qui êtes au bout du fil. Sachez que l’agent Thomson est désormais entre mes mains. Je vais l’embarquer, mais, si vous voulez venir, je vais laisser un plan pour vous ici même, chez Raul Cochrane. La Question maintenant est : Aurez-vous le courage de venir ? »

L’Homme en Noir raccrocha, savourant à l’ avance la réaction de Mackenzie River et de Charlie Miller.

Revenir en haut Aller en bas
Doriannan
Agent du FBI
Doriannan


Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 26/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 10 Fév - 14:38

Ed se réveilla l’esprit dans le brouillard. La lumière lui faisait mal aux yeux. Il cligna des paupières et son premier reflexe fut de regarder en bas. Quelqu’un l’avait attaché à la verticale, sur une sorte de croix de fer, les jambes et les bras écartés. Il était nu. Cette état de fait faisait ressortir la plaie a sa jambe que personne n’avait soigné a par pour arrêter l’hémorragie. Son bras était dans le même état. La conscience de son corps fit revenir la douleur d’un coup et il se mit à se mordre la lèvre pour se retenir de crier. Il regarda a la ronde et se rendit compte qu’il se trouvait dans une pièce aux murs bétonnés, peint en blanc. A coté de lui, la limite de son champ de vision, une jeune femme a lunette, plutôt séduisante, manipulait des objets sur une table, hors de la vu d’Ed, tandis qu’un homme d’âge moyen était en train de doser un liquide rouge dans une seringue. Un encéphalogramme, posé de l’autre coté de la pièce, prenait ses ondes cérébrales grâce a des capteurs posés sur ton crane.

« Ha ! Vous êtes enfin réveillé Agent Thomson. »

L’Homme en Noir lui faisait face, ses éternelles lunettes d’aveugle cachant ses yeux. Il souriait comme a son habitude, mais ce sourire la semblait … cruel. L’homme en blouse blanche s’approcha de lui avec la seringue, et Ed eu beau protester en demandant des explications, l’aiguille impressionnante fut enfoncée dans sa cuisse, et son contenu repandu de force dans son organisme.

« Mais que faites vous ! Ou suis-je bon sang ! Qu’allez-vous faire de moi ? » fit edouard d'une voix inquiete.
« Je vous trouve remarquablement curieux, agent Thomson. C’est ce qui fait ce que vous êtes. Avez-vous déjà pensé, que, si vous n’aviez pas été aussi curieux, vous n’auriez pas libéré Mackenzie River et Charlie Miller de leur garde a vue, et alors, vous n’auriez pas été dans cette situation inconfortable ? Et si vos parents n’avaient pas développé en vous cette curiosité, seriez vous agent du FBI ? On peut remonter très loin comme ca, dans les suppositions et les probabilités, mais le fait est que vous êtes la ! Moi, j’appel ca : le destin.
« Il y avait quoi dans cette seringue ? »
« Le destin vous a mené jusqu’ici pour que vous laissiez votre trace dans l’histoire, votre marque dans l’avenir de l’humanité. »
« Me dites pas de conneries, il y avait quoi dans cette seringue. »
« Du sang de chyroptera. Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes désormais ce que vous appelez : un monstre. »
« Foutaises … »
« Votre sang va commencer a bouillir dans vos veines. Vous allez avoir des frissons, des convulsions, des douleurs atroces, jusqu'à ce que votre esprit et votre corps disparaissent, remplacé par le chyroptera. »
« Vous mentez ! »
« Vous verrez bien ! » Dit-il dans un sourire joyeux « En attendant, la charmante Mlle Spencer que voila est spécialiste de l’acuponcture … Montrez lui ma chère. »

La femme a lunettes déplaça la table roulante devant Ed et il pu voir ce qu’on appelait chez lui des instruments de torture. Il y en avait des centaines, de la simple aiguille de la taille d’un cure dents, à celles ressemblant à un petit javelot.

« Ces aiguilles vont être lentement plantées dans votre corps, a des endroits stratégiques afin de ne pas vous provoquer de grand dégâts, mais que la douleur vous soit intense. Votre corps non transformé est-il plus résistant qu’à l’origine ? Supporte t-il mieux la douleur ? Des tas de question vont trouver leurs réponses grâce à vous mon cher Edouard ! »
« Vous etes un vrai malade … »
« Je suis un scientifique, un visionnaire ! Mon but est de faire evoluer l’espèce humaine ! »
« Un taré de psychopathe, bon a enfermer a l’asile … »
« Je vois que nous n’avons plus rien a nous dire Monsieur Thomson, je vais donc vaquer a mes occupations. »
« Attendez … » dit Ed dans un murmure.

L'Homme en Noir se retourna, fit trois pas et leva un doigt en l’air pour ajouter quelque chose.

« Au fait, j’ai laissé une carte Chez Raul Cochrane, faites avec votre propre sang ! Drôle non ? Le plus drôle je trouve, c’est la raison pour laquel cette endroit existe depuis des années et personne ne l’a trouvé : nous sommes juste dessous des bureaux du FBI ! Cela ne vous fait pas rire, vous ? Non ? Bon. Et Bien ... Amusez vous bien ! »
« S’il vous plait … » Implora Ed « Ne faites pas ca … Je vous en prie ! Je vous en supplie ! NOOON ! »

Et les hurlements d’Edouard Thomson furent tel qu’ils firent pleurer L’Homme en Noir.
Il trouvait cela tellement beau …

Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyLun 23 Fév - 11:44

"Ganfred, parlez bon sang ! Vous êtes livide." houspilla le Chyroptère.

Le gangsta laissa échapper son combiné qui rencontra la table dans un fracas épouvantable. Il jeta un regard vide à Paul, laissant deviner qu'il réfléchissait. Il ouvrit la bouche une fois, puis, sans raison, fouilla dans son bureau et en tira un beretta, ainsi qu'une boîte de munitions. Une veine saillait de son cou, et son visage était prostré en un masque de colère. Il saisit son téléphone et fit signe au médecin d'ouvrir la porte puis à Paul de le suivre. Celui-ci se leva, hésitant, observa rapidement les deux adolescent. Puis, hochant les épaules, il suivit Ganfred, tentant d'adopter un calme apparent, alors qu'il savait très bien que quelque chose n'allait pas. Il dépassa la porte du bureau d'un pas assuré, puis bondit les marches quatre à quatre, sans faire plus de bruit qu'un chat, et rejoint Ganfred.


"Ce ... Edouard s'est barré chez Cochrane. Et il s'est chopper par cet homme en noir, celui qui vous poursuivait ! Ses hurlements ... putain ! Je suis un incapable !! Il était sous ma surveillance, et je l'ai laissé aller se faire buter !" hurla le colosse, au bord de la crise de nerfs.

Le Chyroptère posa une main compatissante sur l'épaule de Ganfred, puis il tenta de lui prendre l'arme de ses mains. Comme il résistait, il employa à peine plus de force, et l'arracha comme s'il n'avait reçu aucune résistance. Il planta son regard émeraude, oscillant entre le pourpre et le vert, à présent, dans les yeux océans de l'humain. Il se mordit les lèvres, sachant très bien que Ganfred risquait de ne pas apprécier ce qui allait se passer.

"Ce n'est pas votre affaire, Ganfred. Il s'est enfui de son propre chef, et il vous reste deux personnes à protéger, ici. Laissez moi y aller à votre place, donnez moi des hommes, si vous le voulez, mais restez ici." tenta de négocier Paul.

S'avouant vaincu, le membre du Bouclier Rouge baissa les bras et tendit son portable au Chyroptère. Celui-ci conservait étrangement son sang-froid, et ne paniquait pas. Bien que le sort d'Edouard lui importa quelque peu, il ne broncha pas quant au triste sort qui semblait l'attendre. S'il pouvait le sauver, il le ferait ... sinon, tant pis. Paul avait trop d'années pour accorder de l'importance à ce type d'enjeu, même lorsqu'il s'agissait d'une vie. Ainsi, il jeta rapidement un œil au portable, et constata que malgré sa colère, Ganfred avait conservé de bon réflexes puisqu'il avait enregistré la conversation dès les premiers bruits suspects. Paul quitta le hangar sans se retourner. Il irait certainement plus vite à pied qu'en voiture, mais à peine eut-il le temps de se faire cet avis que Ganfred fit signe à ses hommes d'amener une véhicule stationnant sous une bâche noire. Ils la retirèrent et le Chyroptère pu contempler une magnifique moto, noire et irrémédiablement crée pour fendre la brise. Les clefs étaient déjà sur le contact.


"Tu as raison, Paul ou quel que soit ton nom. J'ai encore du travail ici, peut être est-ce de la chance, mais heureusement que les forces sont réparties, cette fois. Tu es le seul à pouvoir le faire, défonce ce pourri et ramène nous Ed ! Nous te rejoindrons dès que nous le pourrons, mais tu iras plus vite que nous avec ça." lâcha à contre cœur Ganfred.

Paul n'osa pas lui dire que son engin était superflu, mais une idée effleura son esprit à ce moment là. Ces créatures n'avaient aucun indice confirmant ses capacités réelles, ni qu'il appartienne à la race des Chyroptéras, maintenant qu'il y réfléchissait. Leur faire conserver cette certitude pourrait s'avérer utile, rien que dans le fait de les surprendre. Si jamais ils étaient plusieurs, même un Chyroptère aussi âgé que lui ne pourrait rien y faire. Ainsi, s'ils le sous-estimait dès le début, cela tournerait forcément en sa faveur, et donc en celle de Ed ! Car d'après ce qu'il venait de déduire des paroles de Ganfred, l'agent, ou plutôt l'es agent du FBI était encore vivant. Ainsi, le Chyroptère enfourcha la bécane et fixa l'oreillette du portable autour de son cou, histoire de pouvoir écouter l'appel durant le trajet. Ganfred posa alors son énorme patte sur lui, et fourra son beretta, chargé, dans la sienne. Constatant que c'était une arme plus puissante que la pauvre sienne, Paul accepta d'un hochement de tête. Il jeta néanmoins un regard aux munitions, douze, spécialement conçues pour annihiler les Chyroptères. Un frisson parcouru l'échine de l'Originel, il tenait sa propre mort entre ses doigts ... quelle ironie.

Il fit vrombir la moto et accéléra comme un forcené. Il laissa un grand nuage de fumée, ainsi qu'une marque ne pneu sur le sol, puis il tourna rapidement au coin de la rue. Évidemment, il savait conduire ce type d'engin. L'éternité vous donnait le loisir d'apprendre une quantité impressionnante de choses. Ainsi, avant de consulter le message, l'Originel lança la recherche internet du téléphone pour localiser plus précisément l'adresse de Cochrane. Il la connaissait, mais seulement de vive voix, il se devait donc de visualiser l'itinéraire. Ceci fait, il lança en boucle le message, fronçant un peu plus les sourcils à chaque fois qu'il entendait les cris d'Edouard. Mais il ne pouvait s'empêcher de sourire, l'homme en noir avait laissé un plan ! Il ne se doutait vraiment pas à qui il avait affaire ! Mais le bruit qu'il avait créé risquait d'attirer les policiers on ne peut plus rapidement, Paul devait donc se dépêcher de trouver la baraque, sinon, ce plan lui passerait sous le nez ! Il poussa donc encore plus son engin, frisant les deux cents kilomètres heures sur le périphérique, et à peu près pareil en ville. Ses sens, bien plus élaborés que ceux des humains, lui permettait de facilement se repérer à cette vitesse. Il ne mit pas plus de vingt minutes pour rallier la demeure de feu le patron du FBI.

Ce lieu empestait le sang à un tel point que Paul du se masquer le visage pour ne pas succomber à nouveau. Il s'était repu, et il pouvait très bien le supporter à présent ... mais passer à côté d'une glace lorsqu'on avait chaud ça faisait le même effet. Il réussit cependant à s'y faufiler discrètement puis à en ressortir en vitesse avec le plan, n'ayant pu que constater que Cochrane était bel et bien mort ... et que Ed avait perdu une grande quantité de sang. Il enfourcha donc sa moto à la vitesse de l'éclair et s'esquiva aussi discrètement qu'il le pouvait. Il déplia le plan en cours de route et découvrit qu'il était fait avec du sang ! Cela aurait dégoûté n'importe qui, mais l'Originel en avait vu d'autres, ainsi il ne fit qu'accélérer, suivant le plan ensanglanté. Et il se rendit bien vite compte de là où il se rendait. Il avait déjà visité cet endroit quelques heures auparavant ... et avait conservé son badge ! Déjà une chose utile, ensuite, il envoya rapidement un message à Ganfred lui indiquant où se trouvait Ed puis il jeta le plan à la flotte avant d'accélérer de de poursuivre son chemin. Il arriva ainsi très peu de temps après au QG du FBI. Il gara son engin sur une place miraculeusement libre, et s'engouffra à l'intérieur. Connaissant les formalités, il s'y plia rapidement et montra son badge à outrance. Fort heureusement, il était toujours valable ! Il parvint ainsi aux escaliers et, suivant ses sens, il abouti rapidement à la cache du malfrat : tout simplement aux sous-sols ! C'était rageant de savoir que leur planque était si proche. Mais l'Originel ne pouvait que remarquer l'ingéniosité de cette planque :
qui donc viendrait enquêter ici ? Enfin, c'était révolu, trop sûr de lui, leur adversaire s'était montré bien négligent. Et il avait à présent fait rentrer le loup dans la bergerie.

Soudain, Paul perçut un hurlement. Aiguë, il lui vrilla les tympans, mais il reconnu la voix de Thompson. Déjà, il était en vie ... mais dans quel état ? Ainsi, tout système de sécurité apparemment mis en veille, l'Originel poussa la porte de l'entrepôt. Il écarquilla les yeux. Une vraie scène de torture, avec des poches de D-67 étalée ça et là. Il frémit un instant, en apercevant les tuyau menant aux veines de l'humain, mais revint rapidement à la réalité en apercevant les aiguilles s'enfonçant unes à unes dans sa chair. Il bondit vers la plateforme et appuya sur le gros bouton rouge, commandant certainement l'arrêt de l'opération. Évidemment, cela fonctionnait toujours, sauf pour les bombes, mais passons, et l'action douloureuse des aiguilles fut stoppée. Cependant, peut être aurait-il fallut un code d'accès ... ou autre chose. À la vue du D-67, l'Originel avait perdu son sang froid et décidé de stopper la manipulation. Il savait que chaque plaie à soigner attisait le besoin en hémoglobine, et savait aussi à quel point le D-67 rendait les Chyroptères incontrôlables ! Si Ed venait à être grièvement blessé, et si le poison s'était déjà instillé dans ses veines, toute la population environnante serait en danger. Mais, fort heureusement, celui-ci était déjà bien attaché. Même s'il se transformait, il ne pourrait s'échapper. Enfin, normalement. Un déclic se fit alors entendre, et la plateforme remonta pour aller se ranger vers le fond du laboratoire. Mais quasiment au même moment, la porte du laboratoire s'ouvrit dans un horrible grincement. Et le Chyroptère vit l'homme en noir rentrer et lui faire face. Il dégaina sa propre arme à feu, chargée de simples balles et visa la créature.


"Levez les mains en l'air, vous êtes en état d'arrestation."
ordonna l'agent français.

Il restait plus qu'à prier pour que cet homme soit le seul Chyroptère des environs ...
Revenir en haut Aller en bas
Homme en Noir
Légion
Homme en Noir


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 13/08/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 5:36

L’Homme en Noir souriait tristement.

« Et bien, Paul Lenner, je suis charmé ! Très heureux de vous rencontrer enfin. J’avoue que la joie de vous voir est quelque peu ternie par l’absence de Mackenzie et de Charlie. »

Paul sembla vouloir répliquer quelque chose, mais L’Homme en Noir leva la main pour l’interrompre.

« Je sais, je sais, je ne dois pas opposer de résistance et me rendre a la justice . Mais, voyez-vous, c’est ce que je fais depuis le début ! Pensez vous réellement qu’il est aussi facile de rentrer en ces lieux d’ordinaire ? Non ! J’ai dégagé la place parce que je savais que vous viendriez ! Vous n’auriez pas laissé échapper une occasion de faire le bien ! Vous êtes fascinant pour un chiroptère … Si nous avions plus de temps, je vous aurais bien étudié … »

« Mais nous n’avons pas le temps. » Fit l’autre Homme en Noir.

L’Homme en Noir Sourit devant l’expression qu’afficha Paul lorsqu’il vu le même Homme en Noir apparaitre derrière lui. Et un troisième dans la foulée. Trois Homme en Noir exactement pareil prenaient place dans la pièce, ignorant l’ex agent du FBI qui gémissait toujours sur sa croix. Tout trois sourirent à Paul Lenner, leurs dents pointues clairement visibles, et leurs yeux rouges apparaissant a travers leurs lunettes de soleil.


« Les affaires vont bientôt commencer … » Fit le premier Homme en Noir.
« … Et nous ne voulons pas être interrompues. » Termina le second.
« Edouard Thomson n’était qu’un amuse gueule ... » Dit le troisième.
« … Celui que nous voulions, c’est vous, Paul. » Affirma le premier avec un sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 5:48

Mitsaguru sursauta. Il sentait différentes aura se rapprocher. Deux ... Trois Chyroptères. Il esquissa un léger sourire puis baissa son arme. Il était donc découvert, ils le savaient dès le début ... et lui qui s'étonnait de ne pas avoir déjà été découvert, il aurait du écouter son instinct. Mais, en théorie, les Originels étaient de plus en plus rares. Il grimaça légèrement puis soupira longuement, tout en rajustant une mèche blonde derrière son oreille.

"Ma couverture n'aura pas fait long feu. Tsss ... vous n'avez pas la moindre idée de qui je suis, alors ne commencez pas à me menacer. D'ailleurs, je ne connais même pas votre nom ... Peut être auriez-vous l'obligeance de me révéler ceci ? Le mien, le vrai, est Mitsaguru Zakoon. Cherchez où vous voulez, vous ne trouverez jamais rien." se moqua-t-il.

En effet, ils pouvaient chercher, mais son nom était enterré dans les méandres de l'histoire, bien trop âgé pour qu'il n'ait étéinscrit quelque part. Charles d'Ambroisy, Paul Lenner ... tant de noms ... tant de vies. Il sourit, ironiquement puis fixa à nouveau ses ennemis. Il possédait encore un dernier atout, mais il devait les faire parler, en savoir plus sur eux ! Et à la moindre menace, il était prêt à réagir, de toute manière.

"Je suppose que vous avez été traités au D-67, vous aussi ? Vous avez contaminé Edouard, hein ? Pourquoi ?! Et que viennent faire tous ces enfants dans cette histoire ... pourquoi 3M ? Pourquoi tout ce ... cirque ?" fit-il, tout en jouant la colère, mimant à la perfection l'homme acculé, frustré de s'être fait prendre ... et se sachant pertinnement impuissant.

Il plissa les yeux, une lueur rouge commençait à s'échapper de ses yeux. Il les ouvrit à nouveau, révélant ses pupilles verticales et ses iris pourpres. Il sourit, légèrement, mais assez pour révéler ses crocs. À présent, ses sens étaient extraordinairement exacerbé, il était prêt à tout !

"J'ignore comment et pourquoi vous m'avez retrouvé, mais je vous ferais payer ça." conlut-il, rageusement.
Revenir en haut Aller en bas
Mackenzie River

Mackenzie River


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 27/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 6:29

Mackenzie avait écouté les hurlements de Ed avec une consternation non feinte. Sur qui était-il tombé ? Qu'est-ce qu'on lui faisait ?
Mais, rapidement, les rouages de son petit cerveau retors se remirent en mouvement. Charlie avait eu raison, elle aurait dû contacter ses parents bien plus tôt. Toute cette affaire sentait extrêmement mauvais.
Mettant les mains devant sa bouche, elle prit une délicate couleur verdâtre.

- Je... ne me sens pas bien. Je crois que je vais...vomir. Hirk...

Lorsqu'elle se rua hors de la pièce en direction des toilettes, personne ne songea à l'arrêter. Elle s'enferma à double tour, faisant couler beaucoup d'eau dans le lavabo, ses nausées subitement disparues. Entrouvrant discrètement la porte, elle jeta un coup d'œil au couloir désert. Elle entendait des sons de voix étouffés, le Français pas si raté qui voulait aller au secours de Ed et Ganfred qui finissait par accepter. Elle renifla, trouvant Ed particulièrement stupide d'avoir été ainsi se jeter dans la gueule du loup avec une grande pancarte "je suis l'agent du FBI en fuite, tuez-moi douloureusement".
Elle s'avança jusqu'au téléphone et composa le numéro de ses parents. La tonalité en dérangement la plongea dans une terreur terriblement réelle. Qu'est-ce qui était arrivé à la ligne téléphonique de ses parents ? Avait-elle été coupé ? S'agissait-il de travaux tout à fait banals ? Ne pouvant savoir que sa maison avait été réduite en cendres et ses parents massacrés, Mackenzie se douta néanmoins que quelque chose clochait.
Elle retourna à l'endroit où elle avait dormi, devant supporter les ronflements conjugués de Ed et Charlie, et ouvrit grand la fenêtre. Comme elle l'avait remarqué plus tôt, l'escalier de sécurité passait devant. Elle enjamba le rebord et se laissa glisser le long du mur, atterrissant sur le palier métallique, dehors, au milieu d'une nuit épaisse.
Encore plus silencieusement, Mackenzie descendit et arriva dans la ruelle obscure et répugnante qui passait à côté d'un de côtés de la planque. Elle fit quelques pas, se dissimulant derrière un tas de poubelles attendant d'être ramassées depuis des jours et attendit quelques instants.
Si Charlie avait une once de jugeote, ce dont elle doutait sérieusement, il aurait compris où elle voulait en venir et reconnu ses fabuleux talents d'actrice. S'il n'arrivait pas dans cinq minutes, elle s'envolerait tout droit vers sa maison pour s'assurer que ses parents étaient bien en sécurité et leur assurer que leur brillante fille ne se serait jamais fourrée seule dans un guêpier pareil.


Dernière édition par Mackenzie River le Mar 24 Fév - 9:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Homme en Noir
Légion
Homme en Noir


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 13/08/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 6:44

Les trois Homme en Noir levèrent simultanément leurs mains en signe de paix, face a un chyroptère Originel en colère.

« Du calme, du calme Paul Lenner. Ou plutôt, Mitsaguru.» Fit le premier.
« Nous ne sommes pas la pour nous battre, à moins que vous nous y forciez. » Ajouta le second.
« Nous voulons juste discuter. » Dit le troisième.
« Le D-67 est obsolète maintenant. Il faut évoluer avec son temps. » Fit le premier.
« JE suis cette évolution. » Dit le troisième.
« D’ailleurs, pour votre gouverne, vous vous êtes dévoilé tout seul. » Continua le second.
« Mike MacMurson était avec nous. Un agent triple en sommes. » Fit le premier.
« A la fois du Bouclier Rouge, Du FBI, et de chez nous. » Dit le troisième.
« Rappelez vous, c’est vous qui l’avez contacté et avez eu un rendez vous avec lui. Nous n’avons fait que vous surveiller dans les locaux du FBI. » Fit le premier
« … et dans le parking ! » Ajouta le second.

Les trois Homme en Noir s’approchèrent petit a petit du Chyroptère Originel.


« 3M était un faible, il n’a pas supporté la pression et s’est enfuit pour mourir, tué par une créature qu’il avait crée. » Mentit presque le premier.
« Il nous manque quelqu’un a l’esprit sans faille, avec une détermination sans borne ! Quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux et qui fait fit du danger et de la convenance ! » Ajouta le second.
« Quelqu’un comme … Vous ! » Termina le troisième.
« Vous m’avez demandé mon nom, je vais vous le donner. » Fit le premier.

Arrivé à trois mètres de lui, les trois Homme en Noir saluèrent Mitsaguru tour à tour.


« Je … » Dit le premier.
« … suis ... » Ajouta le second.
« … Légion ! » Conclu le troisième.
« Et nous aimerions que vous vous joigniez a nous » Declara le second avec un sourire joyeux.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsaguru
Chiroptéra originel - Homme d'affaires
Mitsaguru


Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 06/10/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 7:27

Mitsaguru ne put s'empêcher de ricaner. C'était donc ça ... il était persuadé d'être passé outre la surveillance vidéo du parking, mais apparemment, on avait été plus malin que lui. Il se massa une main lasse dans les cheveux. Ils se trompaient complètement sur son compte. Ils ne savaient que ce qu'ils avaient vus de lui, et c'était bien peu. Le Chyroptère jeta un regard las vers Edouard, momentanément en sécurité. Il rangea son flingue, tout en prenant soin de ne pas dévoiler son beretta. Il souffla de nouveau et planta son regard de braise dans celui du premier homme noir.

"Legion. Et 3M serait donc un traître ? Malheureusement, vous n'avez aucune preuves à avancer de cela. Et je vous le répète, vous ne savez rien de moi. J'ai choisi de me ranger du côté des humains." dit-il d'un ton irrévocable.

Il toisa quelques secondes les hommes en noir, puis avança vers veux, les dépassant, il alla constater l'état d'Ed. S'il y avait un moyen de le sauver ... Quoi qu'il en soit, le Chyroptère dégaina son simple pistolet et le plaça, emmitouflée par une lueur bleutée, sur la tempe du premier homme en noir.

"Maintenant, vous allez me dire ce que vous faites ici. Même si vous êtes ... Légion, je n'ai aucune peur de vous. Je ne suis pas une pâle copie de Chyroptère, je vous préviens. Je suis un Originel."
tonna-t-il.

Son ton s'était fait menaçant, mais il cherchait d'avantage à impressioner. À voir le comportement de ces créatures, il était évident qu'ils n'étaient pas anciens, peut être qu'ils étaient eux-mêmes issus du D-67. Paul sentit les muscles de son cou se crisper, tandis que sa main droite se métamorphosait lentement. Des griffes prenaient la place de ses doigts, et ses pupilles se rétrécirent d'avantage. Il laissa échapper un feulement rauque, attendant la réponse des hommes en noir.
Revenir en haut Aller en bas
Homme en Noir
Légion
Homme en Noir


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 13/08/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyMar 24 Fév - 8:41

Le premier Homme en Noir sourit, le Beretta de Paul placé sur sa tempe.

« Mince, on ne peut rien y faire. » Dit-il.
« J’avoue que faire une copie de nous coute cher. Affreusement cher. Trop peut etre. » Ajouta le second.
« Et que, même à trois, nous ne sommes pas de taille contre vous. Nous le sentons.» Continua le premier en regardant dans un sourire la main de Mitsaguru se transformer.
« Mais les choses vont de mieux en mieux vous savez ? J’aurais bientôt un sang neuf qui améliorera encore mes capacités, et je serais bientôt capable de rivaliser contre vous. » Affirma le second.
« Je suis un humain ayant déjà franchie l’étape de l’immortalité. Je vais bientôt franchir celle de l’invulnérabilité ! » Jubila le premier.
« Je ne comprends pas pourquoi vous vous êtes rangé du coté des humains. Ils sont faibles, impuissant, insipides, ils ne servent que de nourritures et de jouets pour nous autres. » Pesta le second.
« Mais vous choisissez de les protéger. » Se désola le premier.
« Pathétic. » Ajouta le second.
« Pitoyable. » Renchérit le troisième.
« Vous n’y parviendrez jamais. » Affirma le premier.
« Car si je ne vous bats pas au niveau de la force, je vous bats en ingéniosité. » Ajouta le second avec un sourire machiavélique.
« J’ai gagné suffisamment de temps, Qu’allez vous faire alors ? » Demanda le premier ?
« Qu’allez vous faire ? Alors qu’en ce moment même, mes chyroptères, mes hommes et moi-même, donnons l’assaut à la planque du Bouclier Rouge dans le quartier de Harlem ? » Questionna le second en sortant son arme et en la pointant sur Edouard Thomson.
« Comment allez-vous protéger Mackenzie River et Charlie Miller alors que Edouard Thomson ici présent, est en danger de mort ? » Interrogea le troisième en menaçant l’ex agent du FBI de son arme.
« Et surtout … » Ajoutèrent les trois Homme en Noir a l’unissons, dans un sourire glacial « Comment sortirez-vous d’ici, alors que ce sous sol est automatiquement condamné si on ne rentre pas le mot de passe de désarmement trois minutes après avoir appuyé sur le bouton rouge ? »

Déjà, des grondements et bruits sourds commencèrent à se faire entendre. Cet endroit allait s’écrouler sur lui-même, emprisonnant tout les occupants du complexe souterrain. Tout ceux de cette pièce, puisque ce lieux avait été evacué.
Les Homme en Noir rirent ensemble.


« Cela ne vous fait pas rire vous ? »
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Miller
Etudiant mystérieux
Charlie Miller


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 03/03/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyJeu 26 Fév - 3:28

Comme tous ceux qui écoutèrent l'enregistrement téléphonique décrivant toute l'horreur subie par l'agent Thomson, Charlie eut du mal à contenir son émotion. Peut-être que si Paul Lenner ne l'avait pas empêché un peu plus tôt de quitter la planque, c'est lui qui serait en ce moment entre les mains de l'étrange organisation qui en avait après eux.
Mackenzie quant à elle n'eut pas la force d'en supporter davantage. En proie à des nausées, elle quitta le bureau et se dirigea vers les toilettes situées à l'autre bout du couloir.

Laissant Ganfred et Paul s'entretenir, Charlie prit à son tour congé et décida de se renseigner sur l'état de Mackenzie. Les toilettes étant de nouveau vides, il supposa que la jeune femme était allé s'allonger un moment sur son lit et il pénétra ainsi dans la chambre. A sa grande surprise, Mackenzie ne s'y trouva pas. Cependant, en jetant un coup d'œil dans la pièce, Charlie aperçut la fenêtre grande ouverte, ce qui attira son attention. Passant la tête au dehors, il découvrit l'escalier de sécurité et comprit aussitôt que Mackenzie avait mis les voiles!


*Quelle idiote! Ce qui vient d'arriver à Ed n'a donc pas réussi à la freiner?!*

N'hésitant pas une seule seconde, il enjamba la fenêtre et se précipita dans les escaliers qu'il dévala le plus rapidement possible au risque de se rompre le cou en cas de chute. Avec un peu de chance, il pourrait rattraper l'imprudente!
Une fois dans la ruelle qui jouxtait le garage de Ganfred, Charlie reprit son souffle tout en scrutant les ténèbres à sa droite et à sa gauche. Il ne vit aucun signe de vie...


"MACKENZIE!... Disparue..., elle a disparu. Raaah, j'aurais dû me douter qu'avec son caractère de cochon, elle tenterait un geste de ce style!"
Revenir en haut Aller en bas
Mackenzie River

Mackenzie River


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 27/05/2008

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyJeu 26 Fév - 4:25

Évidemment, Charlie ne pensa pas à regarder derrière les poubelles. Il avait une si piètre imagination ! Enfin, Mackenzie pouvait difficilement se plaindre. Au moins, il l'avait suivie.
Elle s'approcha de lui en sourdine, prête à lui rebalancer une méchanceté dont elle avait le secret, et soudain elle lui plaqua une main contre la bouche, plongeant avec lui dans le tas d'ordures qui l'avait si bien cachée.
- Ne vas surtout pas te faire des films, gronda-t-elle, presque inaudible. Et surtout, ne bouge plus.
Allongée contre lui, elle leva les yeux vers les toits. Son imagination ne lui avait pas joué des tours. Elle avait bien décelé des ombres plus sombres encore que la nuit sur le garage de Ganfred. Des ombres qui n'appartenaient pas à cette organisation de dingues sauveteurs de l'humanité. Un instinct très fort lui soufflait néanmoins que Charlie et elle n'avaient pas encore été repérés. Cela risquait cependant de ne pas durer.
D'un geste, elle désigna les intrus à Charlie en passant un index sur sa gorge, mimant ensuite les crocs des vampires comme dans le film Le Bal des Vampires. C'était suffisamment éloquent comme ça.
- On ne peut rien pour ceux qui sont dedans, à moins de vouloir finir en brochettes, souffla-t-elle encore, dans un murmure. J'espère juste que cette horrible odeur nous dissimulera à ces monstres. Sinon, c'est tous mes rêves de reconnaissance méritée de mon talent qui vont s'évanouir dans un horrible bain de sang...
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Miller
Etudiant mystérieux
Charlie Miller


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 03/03/2006

Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem EmptyJeu 26 Fév - 9:39

Charlie poussa un cri étouffé lorsque, sans crier gare, Mackenzie plaqua sa main contre sa bouche et l'entraina avec elle dans les ordures situées sous l'escalier de sécurité.

[Mackenzie] - Ne vas surtout pas te faire des films, gronda-t-elle, presque inaudible. Et surtout, ne bouge plus.

Malgré son avertissement, Charlie ne put s'empêcher de rougir sur le moment alors que la jeune femme restait allongée contre lui. Regagnant peu à peu toute sa contenance, Charlie observa alors ce que lui désignait Mackenzie lorsqu'elle passa son index sur sa gorge. Le jeune Miller dû admettre qu'elle avait raison. Les silhouettes obscures qui se déplaçaient sur le toit le faisaient avec une telle aisance qu'il ne pouvait s'agir que de vampires comme ceux qui avaient kidnappé Edouard Thomson.
Le souffle court, Charlie attendit avec Mackenzie alors que celle-ci lui souffla entres autres qu'ils ne pouvaient plus rien y faire et qu'elle espérait surtout que l'odeur qui régnait au milieu des ordures couvrirait au mieux leur propre odeur "d'humain". Et à ce moment précis, Charlie ne trouva rien d'autre à dire que:


"Ne t'en fais pas, ton parfum couvre mieux ces odeurs que tu ne pourrais le penser..."

*Qu'est-ce que je suis en train de raconter moi!*

"Hum... Que comptes-tu faire après? Tu voulais vraiment partir seule à la recherche de l'agent Thomson?"

Il fallait admettre que cette idée ne réjouissait pas vraiment Charlie. Si Ganfred et les autres disaient vrai, l'organisation qui en avait après Ed, Paul, Mackenzie et Charlie, les traquerait sans cesse, peu importe l'endroit où ils s'en iraient. Plus grave encore, si jamais ce même Ganfred ne parvenait pas à repousser l'attaque des vampires qui se préparait contre lui et ses hommes à l'instant, Charlie et les autres ne bénéficieront plus jamais d'une planque "sûre"...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Quartier de Harlem Empty
MessageSujet: Re: Quartier de Harlem   Quartier de Harlem Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Quartier de Harlem
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Twilight Destiny :: Etats-Unis :: New York :: Quartiers divers et variés-
Sauter vers: