[Dans les ruelles de Tokyo.]
De plus en plus de monde côtoient ses endroits malfamés. Des jeunes, des vieux, des clochards, des brigands, des Chyropteras… Voilà bien des proies faciles et sans défense et puis dans une telle rue, qui pleurerait la disparition d’un humain ? Sauf peut-être s’il devait encore des sous à l’un des chefs Mafieux du coin… Là, une disparition aurait des conséquences.
Comme à l’habitué, Inigara traversa ses ruelles sombres sans encombre et fit une escale chez son oncle, le vendeur de baigné de crevettes. Le père d’Inigara n’avait de cesse de répéter à son fils que son frère était une raclure que personne ne regrettera… Il avait fuit la guerre plusieurs années auparavant, Tanato Sanato avait croisé Saya. Il avait préférée fuir. Chose compréhensible, mais son père lui, avait combattue jusqu’à la mort comme la tradition Samouraï de la famille le voulait. Tanato fut banni et aujourd’hui, c’est Inigara qui lui rendait encore quelques fois visite.
« Tiens ! Inigara ! Tu as encore trop grandi ! Mais c’est pas vrai les filles doivent toutes te courir après ! Je vais encore me faire étriper par ta mère si elle apprend que tu es venus me voir… Mais bon, assis toi Inigara-san ! »
Inigara prit place alors sur une chaise.
« Mon oncle… Je ne suis pas venus en ces lieux pour déguster tes baignés. »
Surpris, Tanato arrêta sa cuisson…
« As-tu encore le fusil à lunette de mon père ? »
« Bien sur que je l’ai encore… J’espère que tu n’as pas de mauvaises intentions, ton père n’aurais pas aimé ça… »
Inigara dégaina l’un de ses sabres et rapidement, il coinça son oncle contre un mur avec la lame sous ça gorge…
« Mon père n’aurait pas aimé ça !!! Si ce jour là tu n’étais pas partit, tu aurais pu sauver ton petit frère ! Ne me parle plus de se qu’aurait voulu mon père !!! »
Tanato ne touchait plus le sol… Il ne comprenait pas comment une personne moins lourde et moins âgée que lui arrivait à le maîtriser aussi facilement… Puis enfin, Inigara lâche prise et Tanato partit chercher le fusil à lunette de son frère. Même entreposé dans une valise, la poussière pouvait dégrader un fusil comme celui-là : un 24 coups automatiques d’une portée de 2.4km maximum… Enfin maximum, cela dépend de l’utilisateur.
« Voilà, Inigara… C’est le fusil de ton père… Je ne sais pas qu’elles sont tes projets mais avec une arme pareil, je pence que tu pourrais tuer un éléphant d’une balle ! » fit-il en se forçant à paraître amusant.
Inigara lui fit alors un sourire, il reconnaissait bien là l’âme d’enfant que son père et Tanato montraient à l’époque pour le faire rire. Inigara prit alors le temps de manger et boire tout en ricanant avec son oncle de voir les Travailleuses Nocturnes sans client !