Faust, les origines du mal

Nom: Faustus

Prénom: Johannes

Age: inconnu

Arme: diverses et variées ...

Pouvoir: Don de la Chasse Sauvage
-grâce d'Hercule : il voit tout évènement trois secondes avant qu'il ne se déroule
-courage d'Hercule : il est doté d'une force incroyable surpassant celle d'un Originel normal
-allégorie d'Hercule : il peut dialoguer avec toute sorte de forme de vie intelligente


Histoire:

Faust, ou Doctor Johannes Faustus, est un nom légendaire, attribué à quelques docteurs du moyen-âge présentant des facultés surnaturelles, mais aucun n'était aussi proche de la réalité ... Il était, disait-on, l’un des hommes les plus savants de son temps, mais il étudia de préférence les sciences occultes, et il profita surtout de son savoir pour s’enrichir. Il avait soi-disant passé un pacte avec le diable personnifié, Mephistofelès : la gloire, la richesse et tout ce qu'un homme pouvait désirer en échange de sa servitude. Son âme avait était vendue, disait-on, son destin était scellé. Versé dans les sciences occultes, il fut certainement l'un des hommes qui approcha de plus près ce que les alchimistes nommèrent la pierre philosophale, après Nicolas Flamel, bien entendu.

Pourtant, son nom est aussi connu pour le massacre de sa vingt quatrième année de servitude avec le diable, temps que Mephistopelès lui avait imparti, où il invita ses amis à un banquet d'honneur. Or, à l'aube, on retrouva les murs de la demeure maculés de sang, et le corps d Faust étendu sur le fumier, ruisselant de sang. Nul ne sait ce qui a causé ce drame, et la légende de Faust ne lui interdit pas l'enterrement, pour cause, elle n'était pas encore diffusée. Une chose encore, que personne ne sait, à part Faust lui-même. Ce jour-là, il n'est pas mort. Et le démon que certain prétendirent voir chez lui, ce n'était pas le diable.

Jean Faust est officiellement décédé en 1540, mais qui sait ce qu'il a fait de son autre vie ? De nos jours, un voyageur parcours les routes de la lointaine Europe, et dans son sillage résonne encore des légendes sordides du moyen-âge ... Son nom ? Si je vous le disais, vous ne me croiriez pas ...



Cette histoire se passe bien après notre époque, mais Jean n'est pas né au quinzième siècle. Sa recherche dans les arts sombres de l'alchimie a débuté bien plus tôt que cela. Notre récit commence dans les rouages ténébreux de notre passé, bien loin en arrière, à l'époque des monstres des glaces ...


Celui-ci chevauchait un étalon tout aussi blanc que la neige. Loin, sur une hauteur avoisinante une forme toute vêtue de noir animée de noir desseins observait leur avancée. Avec un sourire, elle se retourna et disparu dans une explosion de neige accompagnée d’une aura bleuté. D’une main le cavalier fit se stopper la petite troupe d’Originels qui avançait calmement face au vent de glace. Ses cheveux de jais dépassaient de son casque et en subissait les caprices, tandis qu’il inspectait ses troupes, assemblées en cercle autour d’un maigre feu de camp. Il était parti avec trente hommes et trente chevaux, et il ne lui en restait plus que vingt-et-un Originels et vingt-trois animaux tant les caprices de Selena Neira était grands. Il maugréa face à cette amertume qui commençait à le ronger et il se gratta une barbe naissante sous son menton et retira son heaume, ce qui révéla ses deux grands yeux bleus d’outre mer. Son visage anguleux semblait taillé dans le roc tant il avait l’air indifférent face à ce que ses hommes affrontaient. Ils savaient cependant que c’était à cause de ce qu’il avait enduré, et que rien ne pourrait lui faire perdre ce masque de glace. Le capitaine délaça l’écharpe qui lui entourait la gorge et dévoila une large blessure encore suintante de sang et de pus. Il saisit un baquet d’eau froide et entreprit de la nettoyer, révélant des petits fragments d’argent présents dans la plaie. Il saisit un miroir rudimentaire ainsi que deux petites lames de métal et tenta de les en déloger, avec plus ou moins de succès. A chaque fois qu’il se faisait ainsi saigner, nul trait de son visage ne bougeait, il semblait endurer la douleur avec dignité.

Au petit matin, toute la troupe se leva du même pied et leva le camp en quelques minutes puis elle se remit en route, sans un mot. Sur la falaise, c’était maintenant deux êtres vêtus de noirs qui les observaient calmement, leurs yeux rouges allant et venant de la tête de file à la fin.

[ombres:]« - Tu crois qu’on devrait commencer par le chef ? »
« - Non, c’est trop risqué, il a déjà réussit à se jouer de nous une fois, je ne veux pas mourir, pas même pour elle ! »
« - Tu te rapproches de la traîtrise en disant cela, tu sais ce qu’elle en dirait. »
« - Je préfère ne pas y penser … c’est comme si elle était dans ma tête, cette maudite sorcière ! »
« - Surveille ton langage, frérot hi hi hi … Nous allons en faire un festin en l’honneur de notre Reine ! »

La sombre créature disparut dans une explosion de neige et de pierres, tandis que son homologue le suivait dans une trainée bleuté. Le sillon de leur passage dégageait une large trainée blanche, visible de loin.

Un soldat s’approcha au galop de son capitaine, son équipement tintait au gré des foulées de sa monture, de plus en plus difficile à cause de la neige devenant de plus en plus dense. Il dut d’abord reprendre son souffle avant de s’adresser à son supérieur. Mais celui-ci prit la parole avant lui.

« - Aliénor, nous devons nous arrêter. Ils arrivent mettez-vous en fer de lance derrière moi afin d’éviter leur charge, préviens nos compagnons que le combat sera rude. »

Il se retourna, faisant pivoter sa monture qui se cabra sous l’injonction de son cavalier. Il leva sa lame et hurla quelque chose dans une langue inconnue mais cela eut pour effet de galvaniser le moral de ses troupes qui répondirent à son appel en un hurlement coordonné. Le second cria les ordres de son mentor à ses camarades qui s’exécutèrent aussi tôt et se rangèrent derrière leur chef qui lança son destrier au petit galop. Il ajusta ses protections métalliques et accéléra son allure. Les sabots des animaux martelaient le sol dans un vacarme assourdissant, tandis que les deux formes noires couraient côté à côte, zigzaguant pour masquer leurs tactiques. Le fracas du métal sur le métal révéla aux deux Chevaliers une fer de lance parfaitement exécutée, ne leur laissant que peu de choix de frappe.

La première des formes fusa vers la tête de la troupe sachant que si elle la faisait tomber, elle s’offrait un passage de choix pour massacrer ses adversaires. La seconde, elle, préféra s’envoler afin de plonger en plein sur la marée Originelle. Le capitaine dégaina alors sa seconde lame et leur hurla dessus avant d’affronter sa première proie. Celle-ci lui fondit dessus, toutes griffes dehors, mais le soldat se décala d’un millimètre à peine, anticipant son attaque, et ce fut le tranchant de la lame qui accueillit le bras du Chevalier. La seconde lame vint le cueillir en plein dans le plexus solaire, lui coupant le souffle. Deux lances de fer vinrent achever sa vie en se plantant l’une dans son ventre et l’autre dans son crâne qui vola en éclat sous l’impact. Le capitaine Originel relâcha le corps inerte sur le sol et il fit pivoter son noble destrier vers le second Chevalier qui venait de projeter au sol deux chevaux et qui achevait un Originel. Ses vêtements étaient tombés et il ressemblait à présent à un varan de deux mètres de hauts, crachant des flammes vertes de colère. Sa peau était noire et striée de bandes jaunes et il se tenait debout, trois lances plantées dans le dos. Les cavaliers s’étaient tous arrêtés et ils encerclaient la bête, l’air menaçant. Le capitaine descendit de sa monture et fit appel à un homme un peu plus jeune que les autres.

« -Tu n’as pas encore tué ta première proie, je me trompe, Jean ? »
« -Non … non Sire. »

Il trembla un instant mais il se ressaisit, digne et courageux.

« -Ce serait un honneur de le faire sous vos yeux en ce jour. »
« -Qu’il en soit ainsi, novice Jean. Arcturus, Benetor laissez-le entrer. »

Deux des hommes maintenant la créature au centre du cercle s’écartèrent légèrement en prenant garde à ce qu’elle ne bouge pas et le jeune Originel s’avança, tenant dans ses mains deux doubles lames légères et effilées, arme de prédilection de sa troupe. La créature monstrueuse le regarda tout d’abord en penchant la tête sur le côté puis elle cligna des yeux.

« Comme ssssc’est gentil de me donner à manger ssshun ssshun ssshun … »

Le capitaine des Originels rengaina alors ses armes et observa le déroulement du combat. Le jeune guerrier tenta de feinter le Chevalier afin d’entamer les hostilités, mais celui-ci ne réagit pas. Il profita du moment où son adversaire ramenait ses armes à lui pour lui porter un coup de griffe qu’il esquiva sans peine, lui taillant le creux de la main faisant gicler le premier sang. La bête ramena sa patte à elle dans un grognement sourd puis elle passa à l’attaque. Le jeune soldat porta une botte dans la nuque de la créature ce qui la projeta au sol puis il pivota sur lui-même et d’un mouvement synchronisé des deux poignets, ses lames s’abattirent en même temps sur la gorge de son adversaire dont la tête sauta quelques mètres plus loin. Des applaudissements retentirent alors et tous les Originels baissèrent leurs armes.

« Bravo, bravo. Rapide, efficace et sans pitié. Accueillez Johannes parmi nous, mes frères ! »

Des hurlements de joie accueillirent la nouvelle, ainsi que le fracas des lances sur les boucliers. Pour le moment seul comptait cette heureuse nouvelle, qui permettait à la troupe de continuer, malgré la mort de trois de ses compagnons. Les obsèques furent très rapides, en raison de la menace constante que la garde de Selena faisait régner sur leur troupe. Les deux Chevaliers tués virent leur tête plantée sur les lances des Chasseurs tombés au combat, et la troupe reprit sa route. Elle devait rallier la forteresse de Mitsaguru Sakoon avant la prochaine aube et dans le meilleur état possible.



La bataille faisait rage au dehors, et le capitaine de la Chasse était encore à peaufiner les détails de leur prochaine attaque sur la camp de Selena avec le nouveau Général des Originels. Jean Faust était près de lui. Il avait multiplié les exploits durant son apprentissage et il avait tout naturellement prit la place de second à la mort de celui-ci. Il restait non loin de son ami et maître afin de lui venir en aide si possible et de le protéger, comme il l’avait toujours fait. Erik, le suppléant du traître, prônait une attaque de front, tandis que Héraclès défendait une stratégie plus furtive. Dans son armure argentée, les yeux rouges de Faust ne laissaient rien paraître de son angoisse à voir son mentor s’emporter de cette manière. Il ne se serait jamais conduit ainsi si Mitsaguru était là, mais il les avait tous trahis pour l’amour de cette sorcière et le capitaine de la Chasse ne semblait pas s’en remettre.

[Erik:] « Nous franchirons la passe de front, nous sommes beaucoup plus nombreux qu’eux et nous les ferons ployer sous le nombre. Depuis quand les simples soldats contesteraient mes directives ?! »

De son air hautain, le barde réduit au silence son subordonné qui n’en pensait pourtant pas moins. Il le congédia d’un signe, et Jean le suivit sans un mot, attendant qu’il ne parle. Héraclès n’en fit rien, mais il demanda à ce qu’on selle son cheval. La dizaine de membres composant à présent sa troupe d’élite s’exécutèrent aussi tôt, tandis que son second resta à ses côtés afin de le soutenir moralement, et physiquement. Le capitaine avait reçut une blessure fatale dans un de ses derniers combats, il y avait perdu un bras et la moitié d’une jambe, mais ses talents de guerrier restaient inégalés dans toute leur armée. Cependant, il se faisait vieux et il redoutait le moment où tout son savoir finirait par le suivre dans la tombe.

[Héraclès:] « -Nous partirons ce soir envahir la camp de la Reine. Elle possède une centaine de Chevaliers, et leur nombre augmente toujours, soldat. Quoi qu‘il en dise, l‘armée des Originels ne pourra pas tous les éliminer. Tu prendras le commandement de la Chasse pour cette dernière bataille. »
« -Mais, Capitaine … Je ne veux pas vous … »
« -Trêve de discussions, Erik viendra me faire arrêter sous peu car il sait ce que j’ai l’intention de faire. Je vais t’enseigner mes derniers secrets afin que tu poursuives mon œuvre, Jean. »

Il déroula ce qui semblait être une peau de bête plutôt épaisse une fois qu’ils furent entrés dans la tente. Il posa la béquille qui l’aidait à se mouvoir puis il passa une main au dessus de ce qu’il venait de poser au centre de ses appartements. Il dévoila trois cristaux rouge sang et une pierre noire représentant une pupille d’Originel.

« Ce sont les pierres de Zeus, Odin et Râ. Elles permettent de faire ce qu’aucun magicien ne peut. Leur pouvoir quasi divin permet de transmettre le pouvoir d’un individu à un autre. C’est ainsi que sont amenés au pouvoir les différents Capitaines de la Chasse. La pierre du centre est la Pierre du Philosophe. Chaque Capitaine de la Chasse Sauvage se doit de trouver ses pierres durant son commandement. Je vais dès ce soir de léguer tous mes pouvoirs. Sois-en digne, mon fils ! »

Le guerrier à présent expérimenté hocha la tête puis il s’agenouilla devant son mentor. Celui-ci saisit les trois pierres puis il les plaça en triangle équilatéral autour d’eux deux en les posant suivant les aiguilles d’une montre. Il saisit ensuite la pierre noire et décrivit une étoile avec elle dans les airs puis il la passa sur sa main, s’ouvrant ainsi la paume. Il releva la tête inclinée de son fils de cœur et lui fit boire le sang qui en coulait. S’ensuivit alors un immense flash qui illumina le camp entier. Dans un fracas épouvantable, la vie quitta le corps d’Héraclès et relâcha le pouvoir de l’Originel dans le corps de Faust. Celui-ci fut projeté contre le mur en toile situé dans son dos et le traversa pour aller s’étaler quelques mètres plus loin. Il se releva, ruisselant de sang et tenta d’aller secourir son maître mais trois soldats de la Chasse s’interposèrent.

« -Inutile, Capitaine. Il est mort. »
« -Mais … c’est impossible, il m’a dit que … »
« -Nous le savons, c’est pourquoi nous sommes restés ici, veuillez vous calmer, Capitaine Faust. »

S’ensuivit alors une redoutable explosion et la tente de l’ancien Capitaine de la Chasse vola en éclat. Trois pierres auréolées de flammes s’envolèrent soudain pour une destination différente chacune, puis la dernières, nimbées de ténèbres s’enfonça dans la nuit noire de la Scandinavie. Jean se releva et fit quelques pas chancelants pour aller retrouver la dépouille de son mentor mais il ne trouva rien, tandis que dans le ciel bien au dessus de lui, une nouvelle étoile s’allumait. Faust tomba à genoux et il donna un coup de poing dans le sol, de rage.

« Abruti, pourquoi ne pas me l’avoir dit ! Que vais-je faire sans toi !? »

Un soldat s’approcha doucement de lui et pausa une main sur son épaule.

« Ce pourquoi nous sommes faits, monseigneur. Traquer les Chevaliers. »



Aujourd'hui, après cinq siècles de combats, la Chasse Sauvage a perdu sa raison d'être, elle a inlassablement traqué et éliminé tous les Chevaliers de
Selena. C'est ainsi que les Chasseurs ont fini par s'éloigner les uns des autres, et que le jeune Faust se retrouva seul à poursuivre la quête que Hercules lui avait confiée. Cependant, depuis quelques mois, une rumeur insidieuse cours au sujet de la Reine des glaces. Selena est de retour, désormais il le sait. Mais les Originels ont presque tous étés décimés, ils survivent tant qu'ils peuvent et reconstituer la Chasse ne sera pas une mince affaire. Sera-t-il à la hauteur de la tâche ? Nul ne le sait, mais pour cela il devra trouver les joyaux de son maître afin d'être reconnu le Capitaine légitime de la Chasse Sauvage. On dit qu'il a déjà trouvé deux des trois pierres divines, mais la pierre philosophale et celle d'Odin lui échappent toujours ...

Organisation: chyroptère originel

Oh non pas lui! XDD
Bienvenue dans la partie médiévale! Tu ne trouveras pas Cymoril dans cette partie ^^

Yop! ^^ Bienvenue dans la partie médiévale =o Bon RPey

bienvenue à toi, bon rp dans cette partie médiévale !!

..

Bienvenue !!!

Excellente présentation qui étoffe un peu plus le contexte Selena Neira/Monstres des glaces. J'adore.

BIENVENUE!!!
Présentation impressionante
J'adore